Footcow Blog - EmailingLinux, Base de données Postgresql, développement, Internet, emailing et déliverabilité.2024-03-29T01:04:38+01:00Hervé Piedvache alias Bill Footcow pour les intimesurn:md5:ef5d07bad25e414feca607a3b7f2af11DotclearQue peut-on apprendre des filtres anti-spam de Gmail ?urn:md5:e253206611d7b47279cef3b8e604c9052012-05-27T12:56:00+02:002023-05-17T17:19:14+02:00footcowEmailingdéliverabilitéemailingfiltregmailspam<p><img src="https://www.footcow.com/public/Gmail-spam.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" height="255" width="428" />
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Depuis maintenant quelques mois, <a href="https://mail.google.com" hreflang="fr" title="Gmail">Gmail</a> a été pourvu d'une notice explicative sur la raison de la mise en spam des emails. Il est assez intéressant de se pencher sur cette information pour comprendre un peu mieux ce qui se passe du côté de Google, la méthode d'analyse des emails et la manière dont ils sont catégorisés. Qui plus est, vous avez sûrement entendu parlé de <a href="https://www.google.com/postini/" hreflang="en" title="Postini">Postini</a>, le service de filtre anti-spam de <a href="https://www.google.com/apps/intl/fr/business/" hreflang="fr" title="Google Apps">Google Apps</a>, qui maintenant profite également des règles de filtrage de Gmail, et donc s'appliquent aussi à des adresses professionnelles et non plus seulement aux détenteurs d'adresses @gmail.com. Enfin, il est toujours bon d'analyser les méthodes d'un webmail, car souvent les autres outils du marché s'approchent d'un fonctionnement assez identique.<br /></p> <p>En introduction, je vous parlais de la nouvelle notification de Gmail pour les spam. Pour ceux qui ne passent pas ou plus par leur boite à spam, cela ressemble à cela :</p>
<p><img src="https://www.footcow.com/public/screenshot_gmail_spam.png" alt="screenshot_gmail_spam.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="screenshot_gmail_spam.png, mai 2012" height="35" width="480" /></p>
<p>Cette notification s'affiche juste après l'entête qui indique le nom de l'expéditeur et la date d'expédition de l'email. Il vous indique donc l'explication de pourquoi cet email est considéré comme un spam et vous propose un lien pour savoir plus.</p>
<p>Il existe aussi des messages plus virulent lorsqu'il s'agit d'un cas de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hame%C3%A7onnage" hreflang="fr" title="Phishing">phishing</a> avéré par exemple :</p>
<p><img src="https://www.footcow.com/public/screenshot_gmail_spam2.png" alt="screenshot_gmail_spam2.png" style="display:table; margin:0 auto;" title="screenshot_gmail_spam2.png, mai 2012" height="46" width="480" /></p>
<p>Il y encore d'autres raisons qui sont décrites dans les explications données par Gmail. Mais il en ressort principalement deux principales pour lesquelles un message peut se retrouver dans le dossier spam. La première est que Google considère que le message est un faux ou considérable comme une tentative de phishing. La seconde est que Google considère le message comme un spam. Il y a, naturellement de multiples raisons derrière chacune de ces dispositions, et Google nous fournit quelques détails supplémentaires.</p>
<p>Le phishing (hameçonnage en français) est l'acte d'envoyer un email à un utilisateur en feignant d'être une entreprise légitime, avec pour objectif de l'arnaquer en récupérant ses informations privées et ainsi permettre aux voleurs de réaliser une simple vol d'identité. Les cibles principales sont bien évidemment les services bancaires, mais aussi les fournisseurs d'accès internet et cela va même jusqu'aux programmes de fidélisation. D'un autre côté les emails falsifiés sont des emails dont l'émetteur n'est pas celui qui prétend être. Tous les emails de phishing sont des faux, mais tous les email détectés comme des faux ne sont pas des tentatives de phishing, d'où la distinction dans le système de Gmail.</p>
<p>Si vos emails apparaissent comme de potentiels faux, c'est à dire que Gmail n'a pas été en mesure de contrôler que vous êtes bien l'émetteur de l'email, c'est que vous avez certainement un problème technique ou une infrastructure de routage de vos emails très mal configurée. Les basiques sont naturellement de vérifier que vos DNS (serveurs de nom de domaine) sont bien configurés au niveau des IP utilisées pour router vos emails. Qu'ils permettent de vous identifier clairement, y compris sur les requêtes de reverse qui sont souvent oubliées. Il est plus que recommandé d’adjoindre à cela un ou plusieurs système d'authentification. L'authentification confirme au destinataire que les messages sont réellement envoyés par vous. Il y a trois façons de le faire: <a href="https://www.dkim.org/" hreflang="en" title="DKIM">DomainKeys Identified Mail</a> (DKIM), qui signe cryptographiquement tous les messages sortants et prouve que le message n'a pas été altéré et a bien été envoyé par qui le déclare. La deuxième méthode est le <a href="https://www.openspf.org/" hreflang="en" title="SPF">Sender Policy Framework</a> (SPF), qui définit simplement les serveurs de messagerie qui sont autorisés à envoyer des emails pour votre organisation. Vous devez mettre en œuvre au minimum ces deux technologies. Une dernière méthode vient d’apparaître depuis quelques mois, le <a href="https://www.dmarc.org/" hreflang="en" title="DMARC">DMARC</a>, qui permet un niveau de certification et de contrôle supplémentaire, basé en plus sur le DKIM et le SPF. Le DMARC est de plus en plus utilisé, alors que la norme n'est pas officiellement terminée, et cela ne peut être que positif de l'implémenter.</p>
<p>Bien sur vos contenus doivent être convenablement encodés, et l'architecture de l'email doit se conformer à la <a href="https://tools.ietf.org/html/rfc5321" hreflang="en" title="RFC 5321">RFC adéquat</a>. Ensuite, il convient de contrôler l'adresse email émettrice, ainsi que la configuration de l'adresse de réponse (reply-to). Elles doivent être valides et présentes sur votre domaine. Nom de domaine, dont vous vous devez d'être le propriétaire, et qui se doit de correspondre à la marque utilisée dans votre communication. Cela paraîtra évident pour certains, mais c'est souvent un oubli majeur de ce type qui vous fait basculer dans la boite à spam. C'est aussi souvent la façon la plus simple d'usurper votre identité pour un spammeur, en déposant un nom de domaine proche du votre ou avec une extension simplement différente.</p>
<p>Si vous respectez ces étapes, il y a très peu de chance pour que Gmail et d'autres remettent en cause l'authenticité de vos messages.</p>
<p>Mais Gmail marque également des messages comme Spam parce qu'il estime qu'ils ne sont pas désirés par le destinataire. En général ces messages contiennent des éléments qui sont utilisés de façon classique dans les vrais spam, ou bien simplement leur expéditeur a déjà été marqué comme spammeur par vous même ou par de nombreux autres destinataires.</p>
<p>Si votre message contient des termes usuellement utilisés dans les spam, vous pouvez facilement comprendre pourquoi il est marqué de la même manière. Les filtres sont facilement contournés par les spammeurs en détournant leur communication, ou en abordant des sujets détournés pour vous atteindre. Tant et si bien que les filtres de contenu prennent souvent d'innocents messages pour des spam. Les filtres se sont grandement améliorés depuis les débuts de l'emailing. Ils ne se basent plus sur des filtrages simplistes de mots clés et d'expressions, mais sur un système beaucoup complexe d'analyses statistiques. Ce qui signifie que vous ne serez pas filtré simplement sur un mot ou une phrase, mais sur une séquence de traits statistiques et caractéristiques d'un spam. Une combinaison de contenus peut déclencher le filtrage, via un biais statistique, qui varie en plus dans le temps. Les liens contenus dans vos emails sont aussi souvent une cause simple de la mise en spam. Si un de ces lien utilise un nom de domaine classifié comme spammeur votre message le sera également. Souvent les compteurs de certaines sociétés spécialisées dans le comptage et l'ouverture de campagne ou de simples pages sont assimilés à des liens de spam.
La seule solution consiste donc à tester si votre message arrive ou non en spam. Et si c'est le cas, il vous faudra reformuler votre message avec des mots nouveaux.</p>
<p>Si votre adresse email émettrice a été marquée comme spam par des utilisateurs, cela a forcément un impact sur vous. Avec certains fournisseurs de webmail en particulier, vous devez avoir été averti au travers d'<a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2011/08/14/Emailing-%3A-Boucles-de-r%C3%A9troaction">une boucle de rétroaction</a> de cette mise en spam, et vous devez donc impérativement retirer ces destinataires de vos listes. En revanche, et c'est le cas de tous les FAI français, à ce jour, ou de Gmail, si il n'y a pas de notification, vous serez toujours, et encore plus considérés comme du spam pour ces destinataires à chaque fois que vous enverrez un nouvel email. Une fois atteint un nombre relativement restreint d'utilisateurs qui vous auront marqué comme spammeur, votre réputation en prend radicalement un coup, et vos emails commencent à migrer progressivement dans la boite à spam par défaut. Et il devient de plus en plus difficile d'en sortir. Cela peut être une bonne raison d'envisager l'élimination progressive à long terme les utilisateurs inactifs.</p>
<p>Naturellement ici nous n'abordons qu'une infime partie de la gestion des filtres de Gmail. Même si Google fait un effort de vulgarisation de ses méthodes d'analyse, on peut se dire que beaucoup de détails ne sont pas exprimés pour les profanes, et surtout Google ne va pas expliquer tous les rouages qui permettraient d'être contournés par les spammeurs professionnels.</p>
<p>Enfin si vous êtes filtré par Gmail, vous pourrez toujours examiner certains des points expliqués et peut-être pourrez-vous remédier à la situation.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2012/05/27/Que-peut-on-apprendre-des-filtres-anti-spam-de-Gmail#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/106Les nouvelles données statistiques de la déliverabilitéurn:md5:e020b8fb0f40a450cf282f218a7a20462012-03-18T11:55:00+01:002023-05-17T17:22:28+02:00footcowEmailingdéliverabilitéemailinginactifsspamstatistiques<p><img src="https://www.footcow.com/public/deliverability.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" height="142" width="355" />
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Il y a encore 2 ou 3 ans, la seule préoccupation de beaucoup des équipes marketing en charge du routage des campagnes d'emailing, tournait autour du nombre de bounces. C'est à dire savoir combien de nos emails étaient rejetés par les fournisseurs d'accès ou les webmail du marché. Aujourd'hui, cela fait toujours partie intégrante de la déliverabilité de vos campagnes, j'en suis certain. Mais si vous appliquez les règles les plus élémentaires sur le recrutement et l'hygiène de votre base, on peut dire que cette donnée est plus ou moins passée au second plan.<br />
La nouvelle véritable préoccupation de l'email marketer est, ou devrait être, de savoir si l'email arrive bien dans le dossier de réception de vos membres et savoir si il interagît avec votre communication. Selon <a href="https://www.returnpath.net/landing/globaldeliverability1h11/" hreflang="en" title="Etude Return Path 2011">une étude</a> de Return Path sur les principaux chiffres marquants de l'année 2011, seulement 81% des emails légitimes arrivent dans la boite de réception. Pourquoi autant de perte ?<br /></p> <p>Pour analyser cela, il faut naturellement avoir les bons outils, ou se les fabriquer. Souvent lorsque que l'on regarde la qualité d'une campagne, on s'attarde sur le taux de réception. Soit la statistique basique qui repose sur le nombre d'emails envoyés moins le nombre de bounces. Cette méthode de calcul est très erronée aujourd'hui. Elle vous renseigne comme je le disais tout à l'heure, sur la qualité de l'hygiène de votre base, mais elle ne vous informe pas sur le nombre réel de vos membres qui ont reçu véritablement l'email dans leur boite de réception. <br />
Il faut savoir que les FAI, qui bloquent vos emails, ne vous l'indiquent pas toujours au travers d'un email de bounce. Si votre email par exemple, arrive dans la boite à spam ou s'il vous aviez été marqué comme Junk par votre utilisateur, alors assurément il ne vous dira rien !<br />
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Alors que faire pour améliorer ce véritable taux de réception ?<br />
J'ai déjà présenté <a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2009/10/21/Nouvelles-r%C3%A8gles-de-d%C3%A9liverabilit%C3%A9">cette évolution de la déliverabilité</a> depuis maintenant plusieurs années, mais il semble que peu de service marketing prenne véritablement en compte l'impacte de la réputation, chez les webmail en particulier. Et cela implique tout naturellement l'activité de vos membres vis à vis de vos envois. Moins le nombre de membres qui ont reçu votre campagne réagissent à votre contenu : affichage volontaire des images, cliques, classement et non effacement systématique sans action de vos emails etc.; moins votre réputation sera bonne. Cela implique également et par conséquent les inactifs. Cette population pollue votre réputation et parfois d'une manière radicale.<br />
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Nous catégoriserons comme inactifs tous les membres de votre base d'emailing qui n'ont ni ouvert, ni cliqué, ou donné quelconque signe de vie sur une certaine période. La période dépend naturellement de votre fréquence de routage de vos emails, mais également de la fréquence à laquelle vous estimez qu'un de vos membres doit réagir. Ne vous attendez pas non plus à faire cliquer vos destinataires à chacune de vos campagnes. Si vous envoyez un email quotidien, on peut dire que cette période d'inactivité est d'un mois environ. Si vous envoyez un email par mois alors on peut dire qu'un membre devient inactif après un an sans ouverture, ni clique, ni identification sur votre site.<br />
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Vous devrez absolument faire une campagne de réactivation de ces membres pour regagner de l'intérêt pour ce public. Mais une fois que cela aura été effectué sans la moindre réponse, alors il sera temps de prendre la décision qui se doit.<br />
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Certains ne veulent jamais effacer les adresses inactives de leur base. Ils doivent estimer que montrer le nom de leur marque dans leur ligne de sujet donne toujours un effet bénéfique. Mais ils ne sont juste pas conscient que cela peut nuire de façon radicale à leur déliverabilité. La raison est simple, les webmail comme les FAI monitorent les connexions sur les boites email. Si personne ne se connecte sur une longue période, alors ils estiment que cette adresse est abandonnée. Retirant la capacité de s'identifier au véritable utilisateur mais en laissant l'adresse techniquement fonctionnelle. C'est ce que l'on appelle communément un piège à spam (spam trap).<br />
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Au fur et à mesure du temps, ils vont donc surveiller ces adresses pièges et noter les émetteurs d'emails à destination de ces adresses comme de potentiels spammeurs. Puisque leurs membres ne font aucune action concrète sur leurs emails, ni ouverture, ni clique dans aucun des messages pour lesquels ils sont destinataires. Cela entraîne donc des chutes drastiques de notes de réputation qui sont aujourd'hui la clé de la déliverabilité !<br />
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Conclusion de quoi si vous pensez que n'avez pas à vous préoccuper de votre déliverabilité parce que votre volume de bounces est un petit pourcentage de votre volume d'envoi, vous vous méprenez complètement. Et si vous ne retirez pas les adresses inactives de vos listes, alors vous mettez en grand danger votre déliverabilité !<br /></p>https://www.footcow.com/index.php/post/2012/03/18/Les-nouvelles-statistiques-de-la-d%C3%A9liverabilit%C3%A9#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/104Emailing : Prêt pour les nouveaux média ?urn:md5:8a24ed2e4a1ac8a429df61d0ea8061902011-09-07T22:59:00+02:002023-05-17T17:29:40+02:00footcowEmailingdéliverabilitéemailingmedia<p><img src="https://www.footcow.com/public/.emailing-media_m.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" height="255" width="448" />
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La lecture des emails subit depuis quelques mois une évolution majeure. Les clients de lecture d'emails changent de supports, que ce soit via les téléphones mobiles, les tablettes ou les réseaux sociaux. Aujourd'hui, le courrier électronique ne peut plus être un conduit numérique autonome qui pousse uniquement des offres, et des newsletters. Les règles du jeu évoluent et ce changement est déjà en cours.</p> <p>Bien des choses comme les offres quotidiennes (Groupon par exemple) et les réseaux sociaux sont à l'origine d'un nouveau type de communication, les appareils mobiles et les nouvelles technologies sont également en train de façonner de nouvelles manières dont les gens intègrent les contenus. Les utilisateurs de smartphones et de tablettes sont conditionnés pour accéder à une boîte de réception unifiée pour toutes les communications numériques. Les écrans d'accueil de la plupart des smartphones deviennent le point de départ pour la prise de décision quand un nouveau message arrive. Mises à jour Facebook, tweets, emails, et plus, arrivent tous sur l'écran d'accueil, avec peu de différence discernable.<br /></p>
<p>Honeycomb, la version spécifique pour tablettes du système d'exploitation Android de Google, pousse les notifications centralisées encore plus loin avec sa barre d'icônes de notification et des widgets améliorés. Le système d'exploitation mobile d'Apple, iOS, continue également à centraliser les flux de messagerie. iOS 5 contiendra un centre de notification qui va au-delà de la tendance actuelle des alertes et des icônes numériques contenues dans iOS 4. Cela signifie que les SMS, les messages des réseaux sociaux, les emails, et autres communications seront centralisés, et l'utilisateur ne sera pas forcément capable de les différencier. Les tweets de vos concurrents et les textos peuvent être juste à côté de votre email.<br /></p>
<p>Que faire pour réussir cette transition technologique et ne pas être noyé dans ces média ?<br /></p>
<p>Le nom de l'émetteur et le sujet de votre email sont de plus en plus importants. D'un seul coup d’œil, ils vont permettre de décider le lecteur de son action : supprimer, lire ou sauvegarder pour lire plus tard. Votre ligne de sujet est désormais en concurrence directe avec les tweets et les SMS.<br /></p>
<p>C'est la brièveté qui va gagner. Ce n'est pas grave si c'est un email à vos collègues ou à vos deux millions d'abonnés, le futur de la messagerie numérique est sur le contenu succinct et précieux. Si vous avez une offre fabuleuse et que vous attendez le quatrième paragraphe avant de fournir un lien, c'est trop tard. Vous avez juste perdu des milliers de ventes potentielles, car vous avez échoué à vous adapter à ce que les gens veulent et comment ils lisent maintenant les messages. Rappelez-vous que les utilisateurs de smartphones peuvent seulement voir la moitié (ou moins) du contenu de votre email lors de la lecture sur leur appareil mobile par rapport à leur bureau.<br /></p>
<p>Optimisez votre contenu. Naturellement les créations graphiques seront toujours là dans la prochaine génération d'emails, mais ne forcez pas votre client à cliquer sur "Voir l'image" ou à agrandir l'email pour voir la version HTML en entier car c'est une étape supplémentaire pour eux et une autre raison pour le supprimer. En conséquence n'oubliez pas les balises ALT sur vos images. Et pensez simplicité dans vos présentations. Cela signifie également que le texte d'introduction et le texte que vous fournissez lorsque les images ne s'affichent pas se doivent être accrocheurs,et en mesure de vendre l'email par eux-mêmes.<br /></p>
<p>La plupart des concepteurs d'emails conçoivent des emails pour être lus sur les clients habituels de messagerie, tout en s'assurant (enfin on l'espère) qu'ils seront visibles sur les appareils mobiles, mais souvent avec un rendu dégradé. Il devient important de changer la tendance, et concevoir des emails véritablement compatibles pour les appareils mobiles. Non seulement optimisés pour l'appareil en terme de volume, mais également avec un contenu pertinent pour l'utilisateur mobile. Il ne suffit pas de faire juste un email passable pour l'utilisateur du smartphone, la campagne doit être optimisée pour l'appareil à la fois au niveau de son contenu et de la présentation, et ceci peu importe si l'utilisateur ouvre l'email depuis leur smartphone, leur tablette, ou depuis le bureau.<br /></p>
<p>La pertinence a été une caractéristique de l'email marketing depuis un certain temps, mais à l'ère de la nouvelle boîte de réception, la pertinence est encore plus importante. Il faut créer un véritable intérêt. Donner la bonne offre ou le meilleur contenu au bon moment. Se sont les bases d'une bonne stratégie de communication : une bonne offre et un contenu pertinent lorsque l'utilisateur le souhaite. Sinon, vous êtes juste un message supprimé, peu importe comment il se présente sur le support utilisé.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2011/08/14/Emailing-%3A-Pr%C3%AAt-pour-les-nouveaux-m%C3%A9dia#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/102Emailing : Boucles de rétroactionurn:md5:a60e1c0a65b658118b09156ec4d2f6252011-08-15T16:02:00+02:002023-05-17T17:31:21+02:00footcowEmailingboucle rétroactiondéliverabilitéemailing<p><img src="https://www.footcow.com/public/.How-Email-Feedback-Loop-Works_m.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" height="232" width="448" />
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Si vous êtes un professionnel de l'email marketing vous ne savez que trop quelles sont les réalités de la mise en Spam de vos emails par les destinataires. Peu importe la pertinence du contenu de vos emails, ou de votre politique stricte d'optin, à un certain moment un ou plusieurs destinataires frappera le bouton "Ceci est un Spam" et par conséquent déposera une sorte de plainte contre vous. Chez les principaux webmail du moment il est très facile pour les destinataires de cliquer sur ce bouton, la plupart le comprennent comme un bouton de désabonnement. Ils peuvent l'utiliser quand ils ne font pas confiance à l'expéditeur, ou ils peuvent l'utiliser car il est plus facile à trouver que votre lien de désabonnement dans votre email.<br />
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Ces plaintes sont, hélas très négatives pour votre réputation. Si vous en obtenez un volume conséquent elles peuvent influer négativement votre déliverabilité. Vous empêchant d'arriver dans la boite de réception, voir de même dans le dossier de courrier indésirable de vos destinataires.<br />
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C'est donc ici que les boucles de rétroaction entrent en jeu.</p> <p>Les boucles de rétroaction sont un service offert aux expéditeurs par le principaux FAI (AOL, Yahoo!, Hotmail par exemple). Quand un email est marqué comme un Spam, l'expéditeur peut recevoir une notification et des informations sur le message et le destinataire concerné via une boucle de rétroaction.<br /></p>
<p>S'inscrire aux boucles de rétroaction des différents fournisseurs est une chose facile et rapide. Voici quelques liens utiles :</p>
<ul>
<li><a href="https://feedbackloop.yahoo.net/" hreflang="en" title="Feedback loop Yahoo!">Yahoo!</a></li>
<li><a href="https://postmaster.aol.com/Postmaster.FeedbackLoop.php" hreflang="en" title="Feedback loop AOL">AOL</a></li>
<li><a href="https://support.msn.com/eform.aspx?productKey=edfsjmrpp&page=support_home_options_form_byemail&ct=eformts&scrx=1&st=1&wfxredirect=1" hreflang="en" title="Feedback loop Hotmail">Hotmail</a></li>
</ul>
<p>Faite une recherche sur Google pour les autres FAI qui vous intéressent, avec les mots <em>Feedback Loop + le nom du FAI</em>, et vous trouverez votre bonheur. Sachez simplement que Gmail, et la majorité des FAI Français ne proposent pas de boucle de rétroaction à l'heure actuelle.<br /></p>
<p>Chaque FAI gère leur propre boucle de rétroaction, vous devrez donc les traiter chacune individuellement. Je vous recommande, naturellement, de commencer par identifier les domaines principaux de votre base d'emailing, et de vous inscrire à celles-ci en priorité (Hotmail, Yahoo!, etc).<br /></p>
<p>Afin d'être accepté en tant que destinataire des boucles de rétroaction, vous devrez prouver que vous possédez le nom de domaine utilisé pour envoyer vos emails et que vous êtes correctement authentifié au niveau de votre DNS via les classiques systèmes du type SPF, SenderID, ou DKIM. Vous aurez également à fournir les adresses IP utilisées pour le routage de vos emails.<br /></p>
<p>Enfin, vous aurez besoin de fournir une adresse email dédiée sur laquelle les FAI pourront vous envoyer les messages de la boucle de rétroaction. Généralement, c'est l'adresse abuse@votredomaine.com qui est utilisée à cet effet. Une fois que vous avez passé cette étape, le FAI vous confirmera la légitimité de votre demande.<br /></p>
<p>Pour traiter les messages de la boucle de rétroaction, il faut savoir que la plupart des FAI ne vous fournirons pas l'adresse email du destinataire qui a cliqué sur le bouton "Ceci est un Spam". Ils vont vous fournir le message d'origine (nettoyé de l'adresse du destinataire) et vous devriez être capable de discerner le destinataire via un identifiant que vous aurez au préalable placé dans l'entête de vos emails. je vous conseille, pour ce point, de créer une clé spécifique dans le header de vos email, du type <em>X-MYREF:</em> suivi d'un identifiant unique, qui pourra contenir par exemple, un code pour retrouver la campagne concernée, et surtout une clé de reconnaissance du destinataire autre que son adresse email (numéro unique de votre base de données).<br /></p>
<p>Une fois que le bouton "Ceci est un Spam" a été cliqué vous recevez sa notification via la boucle de rétroaction. Le dommage a été fait, vous ne pouvez pas le contester, vous devez donc impérativement cesser immédiatement l'envoi de tout email à cette adresse. Dans le cas contraire vous endommagerez de façon radicale votre réputation chez ce FAI.<br /></p>
<p>Naturellement, il est important de travailler l'information remontée par ces mises en Spam. Regardez qui sont les membres qui font cette action, quels sont les emails qui génèrent principalement ces réactions. Vous en sortirez peut-être des tendances vous permettront de réduire ce type d'action avant qu'il puisse y avoir un impact négatif sur votre déliverabilité.<br /></p>
<p>De ma propre expérience je vous recommande de ne pas dépasser un taux de mise en Spam d'environ 0.1%, soit 1 mise en Spam pour 1000 emails envoyés par domaine de destination. Passé ce taux, il est impératif de se préoccuper rapidement de votre contenu, du sujet de vos emails, ou encore de la mise en avant de vos liens de désabonnement, au risque de vous retrouver blacklisté par ce FAI.<br /></p>
<p>Bon courage pour vos branchements et en espérant que votre déliverabilité ira en s’améliorant !</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2011/08/14/Emailing-%3A-Boucles-de-r%C3%A9troaction#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/101Emailing : Attention à vos comportementsurn:md5:8c358afffb376d7aae1d84c2289101192011-08-14T16:04:00+02:002023-05-17T17:33:08+02:00footcowEmailingcomportementsdéliverabilitéemailing<p><img src="https://www.footcow.com/public/emailing-ciblage.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" height="183" width="275" />
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La déliverabilité des emails continue d'être un défi important pour de nombreuses entreprises. Même si cette problématique aurait pu être oubliée depuis bien longtemps, si les gens du marketing avaient compris l'importance d'avoir leurs emails délivrés. Si surtout, ces derniers avaient accepté de travailler main dans la main avec les fournisseurs d'accès pour s'assurer des besoins de leurs clients, des contraintes des FAI, et des routeurs. Hélas, ils n'ont toujours pas passé ce cap, et restent figés dans leur soif de chiffres, tout en piétinant les bases simples.<br /></p> <p>Les gens du marketing, continuent donc, à différents niveaux, d'utiliser des pratiques qui ne sont pourtant ni permises par les FAI, ni tolérées par les destinataires de leurs campagnes. En théorie, envoyer des emails est d'une grande simplicité. Il suffit de suivre les meilleures pratiques à la lettre, en vous assurant que vous n'envoyez que des emails pertinents, au moment opportun, et à des destinataires qui ont accepté de les recevoir. Ainsi vous aurez peu de problèmes.<br /></p>
<p>Cependant, le défi, pour la plupart des sociétés, se pose lorsque ces meilleures pratiques limitent les besoins de l'entreprise. Même les plus légitimes des gens du marketing sont tentés de repousser les limites de ce que leurs abonnés vont accepter.<br /></p>
<p>Il est maintenant monnaie courante de voir des prestataires de service du monde de l'email marketing, permettre l'achat de listes d'adresses email ou proposer de l'email appending (retrouver une adresse email sur la base d'autres données, comme l'adresse physique par exemple) parce leurs clients les pressent sur les volumes. On peut voir des sociétés qui grappillent des adresses de droite et de gauche, en allant chercher dans des bases de prospects ou des vieux membres inactifs, utilisant des membres dont la provenance n'est pas toujours claire, ou en louant des bases d'adresses sans valider les origines etc. C'est là que les problèmes commencent à sérieusement surgir.<br /></p>
<p>Pour aggraver les choses, les problèmes apparaissent souvent progressivement, sans une raison unique et claire de la cause, laissant ces sociétés se demander pourquoi ils sont bloqués aujourd'hui, alors qu'elle ne l'était pas la semaine dernière.<br /></p>
<p>Certains événements récents font ressortir les défis liés à la déliverabilité. De nombreux changements sont apparus chez les FAI. Par exemple les équipes de Yahoo! ou encore AOL, il y a peu, ont été fortement réduites. Leurs services devenant plus restreints, ils sont moins enclin à aider les routeurs dans leurs démarches techniques. Ils ont souvent liés ces changements humains par des restrictions plus grande sur leurs filtres. Fût un temps, il suffisait d'avoir un reverse DNS convenablement configuré, ajouter une signature du type DKIM et contrôler régulièrement les listes de blocage publique pour s'assurer une bonne déliverabilité. Ces jours sont révolus depuis pas mal de temps.<br /></p>
<p>Les exigences aussi bien sur la structure technique, que sur la qualité de l'hygiène de la base de données sont en constantes augmentation. Les FAI ont depuis longtemps revendiqué que le contrôle de l'optin était trop difficile, voir impossible à vérifier. C'est pour cela que leur préoccupation principale actuelle est de savoir si les destinataires veulent véritablement l'email qu'ils reçoivent. Et pour le déterminer, ils ont commencé à surveiller la bonne livraison des emails, les plaintes, et les actions réellement faites sur le dit email (ouvertures, affichage des images, clics).<br /></p>
<p>Conclusion de quoi il devient de plus en plus important de se préoccuper de deux termes majeurs qui deviennent des préalables à la déliverabilité : Pertinence et Opportunité. Les taux d'ouverture et de clics sont, de plus en plus, des mesures de l'efficacité d'une campagne, ils deviennent même vitales pour la déliverabilité.<br /></p>
<p>La déliverabilité continuera à être problématique tant que les gens du marketing ne s'accorderont pas sur un code éthique complet et précis. Il devient important de prendre des mesures pour s'assurer que toutes les organisations légitimes suivent ces règles. Mais en étant réaliste, il n'y a pas beaucoup d'espoir que cela se produise un jour. Au mieux, il faut insister pour que les équipes marketing deviennent plus averties et informées sur les détails de la déliverabilité, comprennent comment la réputation est surveillée, et comment les comportements affectent la livraison.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2011/08/14/D%C3%A9liverabilit%C3%A9-de-vos-emails#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/100Emailing : Réactivation de vos membresurn:md5:3ab706980977fbe1834a8105579ecf7c2011-08-13T18:37:00+02:002023-05-17T17:34:46+02:00footcowEmailingdéliverabilitéemailingréactivation<p><img src="https://www.footcow.com/public/.emailing-reactivation_m.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" height="252" width="448" />
<br />
Une base d'emailing n'a jamais été une valeur sûre. Vous avez peut-être des milliers d'adresses email mais ce n'est pas pour autant que vos destinataires ouvrent, ou cliquent dans vos messages, et ceci depuis plusieurs mois, voir des années. Cela va sans dire, vous prenez donc un certain nombre de risques à continuer à leur écrire. Envoyer des emails sur des comptes qui n'existent plus engendre forcément des risques sur la qualité de votre déliverabilité. Vous jouez même avec le feu, car de nombreux FAI se servent de ces adresses comme des adresses pièges et ainsi marquent les expéditeurs comme des spammeurs.<br />
<br />
Bref, si vous êtes heureux d'avoir un volume conséquent d'adresses email ce n'est pas pour autant que vous êtes efficace. Vous jetez même un peu d'argent pas les fenêtres en coûts de routage inutile. Pensez bien qu'un utilisateur qui n'a ni ouvert, ni cliqué dans une de vos campagnes depuis plusieurs mois et pire encore depuis plusieurs années, ne va pas se mettre tout à coup à s'activer. Conclusion de quoi vous pouvez déjà prendre une mesure immédiate : supprimez ces adresses non recevable. Naturellement cela ne se fait pas d'une façon aussi radicale, et nous allons voir comment procéder.</p> <p>Clairement vous n'augmenterez pas le nombre d'ouvreurs ou de cliqueurs avec ces personnes. En revanche vous allez sensiblement augmenter vos métriques en diminuant le volume envoyé. Ainsi vous prendrez connaissance d'une façon plus précise et réaliste de l'efficacité de vos campagnes.<br /></p>
<p>Avant de retirer les adresses non recevable, il est logique d'entreprendre une campagne de réactivation pour voir si vous pouvez les faire revivre. On sait jamais après tout, ils se sont intéressés à vous, pourquoi ne pas leur redonner goût ?<br /></p>
<p>Premier point important et qui va jouer lourd dans la balance : votre communication. Tout dépend naturellement de votre activité et de votre manière actuelle de communiquer avec vos membres, mais il y a quelques basiques à simplement éviter.</p>
<p><strong>Le sujet</strong><br /></p>
<p>Choisissez un sujet simple et efficace. Éventuellement un peu provocateur,mais pas trop. J'exagère volontairement, mais évitez les sujets du type :
"On ne vous intéresse plus ?", ou "Ça fait longtemps que nous n'avons pas de nouvelle" ... Parlez plus de renouvellement d'une offre, ou d'un changement important dans votre service.</p>
<p><strong>Le contenu</strong><br /></p>
<p>Rappelez vous que l'objectif principal est de réactiver vos membres. Pour rédiger votre communication, vous pouvez dans un premier temps, essayer de comprendre, et d'analyser pourquoi ces membres se sont mis progressivement à se désintéresser à vos emails. Trouver les raisons principales peut permettre de communiquer, principalement, sur les moyens de résoudre ce manque d'intérêt. Il est donc crucial de leur donner une explication qui les incite vraiment à s'intéresser à nouveau à vous. Une accroche qui leur donne une explication sur l'intérêt qu'ils vont avoir à vous lire de nouveau. Pensez à mettre en avant les avantages que peuvent gagner vos membres à lire de nouveau votre contenu. Montrez que vous êtes la meilleure source, le meilleur moyen d'être informé, bref que vous êtes indispensable.
Évitez un ton compatissant, et surtout ne parlez pas de la relation passée que vous avez pu avoir avec eux. Ils sont toujours abonnés, ils le savent, sinon ils ne recevraient pas ce message.
Tant que possible, n'utilisez pas non plus un ton menaçant, pour les avertir que si ils ne lisent pas cet email ce sera votre dernière communication. Il faut rester sobre dans les propos. Insistez vraiment sur vos avantages et sur vos nouveaux services, sur ce qui a changé depuis leur désengagement mais sans les menacer de quoi que ce soit.
Évitez, tant que possible, un trop grand nombre de visuels, et attachez vous simplement à un contenu court mais percutant. Une version texte de votre email, mais habillée en HTML sera sûrement plus efficace, et permettra sa lecture sans l'affichage des images.</p>
<p><strong>Une fois pas plus</strong><br /></p>
<p>Cet email sera clairement le dernier. Sa cible est volontairement les non ouvreurs et/ou non cliqueurs depuis plusieurs mois. Si ils ne réagissent pas, alors retirez les de vos listes. Vous pouvez éventuellement les relancer une fois par an, mais en fonction des résultats il est souvent préférable, pour la qualité globale de votre déliverabilité, de ne plus prendre le moindre risque et de ne plus leur écrire.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2011/04/09/Campagne-de-r%C3%A9activation-de-vos-membres#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/99Arrêtez moi ces répondeurs d'emailurn:md5:c8af5ca48fbc9e02c24b1a3ac94d49b42010-09-03T19:42:00+02:002010-09-07T09:02:50+02:00footcowEmailingdéliverabilitéemailemailingrépondeurspam<p>Qui, suite à l'envoi d'un email, n'a pas reçu une réponse automatique indiquant que le destinataire est en congé ou, en tous cas, ne lira pas votre email avant quelques jours ? Un simple répondeur automatique vous retournant une réponse systématique à chacun de vos envois. Je ne dénigre pas le fait que cette information peut-être utile, et permet en effet de savoir que la réponse, tant attendue, ne vous parviendra pas dans le délais escompté. Mais, hélas, sans vous en rendre compte, vous prenez un gros risque à brancher ce type de système sur votre boite email.</p> <p>Et ce risque, dans le cadre d'une activité professionnelle, peut également mettre tout simplement en péril la globalité du système d'email de votre société. Nous sommes naturellement hors du cadre vaste de l'emailing et des campagnes volumineuses pour lesquelles des environnements spécifiques et dédiés sont mis en place. Nous parlons ici du simple système de communication globale de votre société.
Qui pourrait se permettre, aujourd'hui, d'être privé purement et simplement d'envoyer des emails vers un webmail comme hotmail ou yahoo! ? Ou, sans immédiatement s'en rendre compte, d'envoyer des emails qui iront directement dans la boite à Spam de vos destinataires ?
Je vous ai déjà parlé, dans de précédents articles, des risques liés aux méthodes des spammeurs, et surtout aux nouvelles méthodes de traitement des emails des principaux services des FAI ou des webmails. Ces derniers détestent que l'on puisse tenter d'écrire à des comptes inexistants ou à des boites jamais utilisées. Ces adresses deviennent de plus en plus rapidement des adresses pièges (trap) qui dévaluent la note globale de l'adresse IP ou du nom de domaine émetteur de l'email envoyé. Je pense que déjà vous sentez où je veux en venir ...</p>
<p>Un répondeur est donc tout simplement un piège autodestructeur. Et ce pour une raison principale : <strong>Vous répondez à des Spam</strong> !</p>
<p>Prenez conscience que pour chaque Spam que vous recevez vous prenez principalement, deux risques :</p>
<ul>
<li>Vous confirmez potentiellement au spammeur que l'adresse qu'il exploite est une adresse active et même réactive, il pourra donc continuer à envoyer des emails dessus, et surtout pourra revendre, ou communiquer cette adresse à des tiers qui feront à leur tour des envois massifs à son attention.</li>
<li>Vous dégradez potentiellement la qualité de votre nom de domaine ou de l'adresse IP de votre serveur d'email car vous répondez également à de fausses adresses, souvent utilisées par les spammeurs pour passer certains filtres ou plus souvent pour masquer leur véritable identité. Ces adresses seront donc considérées comme des traps pour les serveurs receveurs.</li>
</ul>
<p>Ainsi, et plus vos congés seront longs et langoureux, plus vous donnez potentiellement un risque conséquent de vous retrouver dans une situation plus que délicate à votre retour. J'ai déjà rencontré ce problèmes avec certains clients incapables de comprendre pourquoi aucun email n'était plus délivré chez Hotmail et ceci juste après les deux mois de la période estivale. Après analyse, nous nous sommes aperçus que la majorité des employés branchaient un répondeur d'email pendant leurs congés. Mais aussi que les filtres globaux anti-spam du serveur d'email étaient désuets. Ils laissaient passer trop d'emails vers la boite des utilisateurs et donc engendraient des volumes considérables de réponses des répondeurs. Il aura été laborieux de faire prendre conscience à ce client et à ses employés l'importance de leurs actes.</p>
<p>Alors que faire en cas d'absence, me direz-vous ?
Simplement prévenir, avant de partir en congé, au travers d'un email, vos principaux clients ou relations professionnelles que vous vous absentez, ou laissez un accès à votre boite email à l'un de vos collaborateurs en votre absence. Les autres patienteront le temps de votre retour. Ils seront vous relancer si nécessaire mais vous de votre côté vous aurez préservé l'intégrité de votre serveur d'email.</p>
<p>Bonne déliverabilité à tous ...</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2010/09/03/Arr%C3%AAtez-moi-ces-r%C3%A9pondeurs-d-email#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/96Déliverabilité : Comment gérer les adresses invalides ?urn:md5:0750bb0381c7c539dffd5413794272e12010-04-18T22:15:00+02:002010-04-19T07:59:51+02:00footcowEmailingadresses invalidesblocage FAIdéliverabilitéemailing<p>Qui n'a pas été confronté un jour à des blocages temporaires de déliverabilité, avec le sympathique message de bounce vous indiquant que vous avez trop d'adresses email invalides ?<br />
Même si vous vous appliquez à entretenir une hygiène de base des plus rigoureuse, vous serez confrontés à cette situation. Et hélas, cela arrive de plus en plus souvent. <a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2010/02/18/Et-vos-membres-vous-les-recrutez-comment">Trop de risques pris dans l'acquisition de base de données</a> pour obtenir plus rapidement des membres engendre ce genre de péripéties. Je ne saurais que trop insister sur ce sujet, mais la qualité l'emporte sur la quantité, encore plus sur le long terme. Il est impératif pour la pérennité de votre activité de bien prendre en compte cet aspect du recrutement, sinon un arbitrage naturel sera effectué par les fournisseurs d'accès, ou les webmails, qui réduiront votre déliverabilité plus vite que vous ne l'imaginez. Vous ne serez alors même plus capable de joindre vos abonnés légitimes, et pas seulement ceux que vous avez recrutés rapidement. Dans la plupart des cas, un blocage temporaire du à des adresses email invalides n'est pas aussi grave qu'un blocage permanent, car il dure généralement 24 à 72 heures et ne vous oblige pas à contacter le FAI pour demander que le blocage soit levé. Toutefois, vous ne serez pas en mesure d'écrire à vos adresses valides ou d'identifier les adresses non valides pour nettoyer votre liste jusqu'à ce que le blocage soit levé. Et, vous pourriez faire face à des restrictions plus importantes, voir à un blocage total chez ce FAI, si vous ne résolvez pas vos problèmes d'adresses invalides immédiatement.</p> <p><strong>Comment les adresses email invalides affectent la déliverabilité ?</strong></p>
<p>Pour la plupart des FAI, <a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2010/02/20/D%C3%A9liverabilit%C3%A9%3A-Comment-Gmail-g%C3%A8re-votre-r%C3%A9putation">la réputation de l'expéditeur est le facteur le plus important</a> pour définir votre capacité à atteindre la boîte de réception de vos abonnés. Avoir trop d'adresses non valides est l'un des trois principaux problèmes qui peuvent nuire à votre réputation d'expéditeur. Les autres facteurs étant le volume de mise en SPAM, et l'inactivité des destinataires vis à vis de vos emails (non ouverture, effacement sans même ouvrir, non affichage des images etc.) Les adresses non valides sont une alerte importante pour les FAI, parce que c'est une méthode souvent employée par les spammeurs. Souvent ils réalisent ce que l'on appelle une attaque de récolte par dictionnaire, en produisant de longues listes d'adresses email aléatoires et en envoyant des messages au hasard pour voir quelles sont celles qui effectivement sont bien délivrées.<br /></p>
<p>Quant un FAI détermine qu'un certain pourcentage de courriers électroniques arrivant du même expéditeur contiennent un grand nombre d'adresses non valides, il impose un blocage temporaire. Cela génère un message de bounce qui indique que le blocage est dû à un trop grand nombre d'adresses emails invalides.<br /></p>
<p>Comme souvent dans les problématiques d'emailing et de déliverabilité, il n'y a pas de règle exacte sur ce sujet et le taux d'emails invalides qui engendre le blocage varie en fonction des FAI. Ces derniers ne divulguent pas leurs seuils afin d'empêcher les spammeurs de faire varier leurs volumes d'envoi pour contourner les blocages.<br /></p>
<p><strong>Comment savoir si on est potentiellement blocable ?</strong></p>
<p>Si vous pratiquez <a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2009/11/23/Emailing%3A-Supprimer-les-inactifs">une bonne hygiène de base</a> sur votre liste et que vous retirez les adresses email invalides dès le premier bounce, vous n'aurez probablement pas de problème avec les blocages temporaires.<br /></p>
<p>Potentiellement, il existe trois catégories d'expéditeurs d'emails plus vulnérables aux blocages temporaires :<br /></p>
<ul>
<li>Ceux qui ont récemment changé de prestataire pour les envois de leurs campagnes d'emailing et qui ne pratiquent pas une hygiène de base efficace ou régulière.</li>
<li>Ceux qui périodiquement essayent de relancer une fois de plus (ou de trop!?) des membres inactifs.</li>
<li>Ceux qui utilisent le recrutement de membres sans une attention particulière sur la qualité.</li>
</ul>
<p><strong>Comment réduire les risques d'être confronté à ce blocage des adresses invalides ?</strong></p>
<p>Faites régulièrement des nettoyages des votre liste d'adresses email. C'est le premier et le meilleur endroit pour commencer. Le passage au double optin peut piéger et éliminer les mauvaises adresses avant qu'elles ne deviennent un élément permanent de votre base de données. Vous avez également besoin de procédures fiables de collecte hors ligne afin de minimiser les fautes d'orthographe ou les falsifications.<br /></p>
<p>En cas de blocage temporel, il est important d'isoler ce FAI de vos campagnes à venir. Puis essayez de calculer combien de bonnes adresses ont été livrées avant le blocage. Vous vous servirez de ce volume comme de la limite journalière pour ce FAI, au moins dans un premier temps. Puis, instaurer une règle immuable pour vos futurs envois, à savoir de systématiquement retirer de votre liste les adresses bouncées comme invalides afin de ne plus leur écrire une deuxième fois. Écrire à une adresse non valides plusieurs fois baissera inéluctablement votre réputation chez les FAI. Qui plus est, c'est un gaspillage de ressources, tant de votre côté, que chez le FAI qui va en permanence signaler ce que vous devriez déjà savoir - que l'adresse n'est pas valide.<br /></p>
<p>Divisez votre liste de diffusion en deux fichiers, l'un avec les adresses qui ont été livrées et un avec les adresses qui ont subi le blocage et le reste de la liste. Lorsque vous reprendrez les envois vers ce FAI vous commencerez toujours par envoyer le premier fichier. Cela vous garanti d'avoir une déliverabilité assurée pour cette campagne. Ensuite, vous commencerez à envoyer aux adresses contenues dans le deuxième lot. Peu à la fois, jusqu'à ce que potentiellement vous soyez à nouveau bloqué. Vous déplacez alors les adresses qui ont été livrées du deuxième fichier dans le premier. Et vous continuerez ce processus jusqu'à ce que vous ayez passé en revu toutes les adresses en votre possession pour ce FAI.<br /></p>
<p><strong>Les meilleures choses ont besoin de patience</strong></p>
<p>Quoi qu'il arrive, pour atteindre un niveau correcte d'exploitation d'une base d'emailing et donc une bonne déliverabilité, il faut un travail lent et régulier. Vous pourriez avoir besoin de plusieurs jours, voir plus, pour arriver à nettoyer proprement votre base de données, en fonction bien sur du nombre d'adresses que vous avez pour ce FAI dans votre liste. La patience est la seule solution véritable.<br /></p>
<p>Cependant, vos efforts pour nettoyer les adresses invalides seront du temps perdu tant que vous n'aurez pas amélioré vos méthodes de recrutement via le double optin, et l'utilisation de méthodes d'acquisition douteuses et non contrôlées.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2010/04/18/D%C3%A9liverabilit%C3%A9-%3A-Comment-g%C3%A9rer-les-adresses-invalides#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/93Déliverabilité : Comment Gmail gère votre réputation ?urn:md5:141761600c988216a46dde3d0f929ee72010-02-20T18:55:00+01:002010-02-20T18:56:25+01:00Hervé PiedvacheEmailingbradley taylordomainkeysdéliverabilitéemailinggmailoptinspf<p><br />
Google n'est pas du genre à donner beaucoup d'informations technologiques. Pourtant, j'ai trouvé récemment <a href="https://www.ceas.cc/2006/19.pdf" hreflang="en">un article</a> assez intéressant signé de la main de Bradley Taylor, connu sous le nom du "Spam Tsar" de Gmail, responsable du filtrage anti-spam pour Gmail. Cet article explique comment votre réputation, en tant qu'émetteur d'emails, est évaluée par Gmail.</p> <p>Au cas ou vous n'auriez pas lu mon précédent article sur <a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2008/10/21/La-vie-dun-email">la dure vie d'un email</a>, je vous rappelle que vos emails passent différentes étapes avant d'être déposés dans la boite de réception ou dans le dossier des courriers indésirables de vos destinataires. Le terme réputation correspond à la note que vous donne le serveur qui réceptionne vos emails. Cette note est évaluée en fonction de critères variés qui sont souvent différents en fonction des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fournisseur_d%27acc%C3%A8s_%C3%A0_Internet" hreflang="fr">FAI</a> ou des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Webmail" hreflang="fr">Webmail</a>. Il y a encore quelques années, la réputation se basait uniquement sur l'adresse IP de l'émetteur de l'email. L'adresse IP servait de clé d'authentification pour l'envoyeur. Si ce dernier était dans la liste blanche, alors l'email était placé dans la boite de réception. Si il était dans la liste noire, alors soit tous les emails étaient rejetés, soit ils étaient placés dans le dossier des courriers indésirables. Enfin, ils passaient dans les filtres statistiques qui se chargeaient du jugement final. Gérer les listes était un travail laborieux que l'on pouvait automatiser en élaborant des règles en fonction d'adresses pièges, par exemple, mais sinon cela demandait beaucoup de traitements manuels.<br /></p>
<p>De plus, gérer une liste blanche c'est aussi prendre le risque de permettre à des sociétés de changer leur mode de recrutement, ou d'ouvrir de nouveaux services qui n'auront pas forcement la qualité des projets initiaux et donc de laisser passer tout et n'importe quoi. Enfin ce système d'authentification par adresse IP, que Bradley Taylor estime être rudimentaire (certains FAI français fonctionnent toujours de cette façon), n'est pas une solution fiable. Un même émetteur peut utiliser différentes adresses IP. En plus, l'adresse IP utilisée pour envoyer l'email n'est pas forcement le véritable émetteur à cause des transferts de message (message forwarding). Enfin, certains domaines peuvent se partager des classes d'adresses IP, et pourtant peut-être que seulement un seul de ces domaines est un véritable spammeur. Avec cette méthode, il est alors possible de ruiner complètement la réputation de tous les autres domaines qui utilisent ces adresses IP.<br /></p>
<p><strong>La solution de Gmail</strong><br /></p>
<p>Avant tout, Gmail cherche donc à authentifier convenablement l'émetteur de l'email en s'appuyant sur deux systèmes d'authentification de domaines qui sont <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sender_Policy_Framework" hreflang="fr">SPF</a> et <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/DomainKeys_Identified_Mail" hreflang="fr">DomainKeys</a>. SPF permet de contrôler que l'adresse IP utilisée correspond bien au domaine émetteur de l'email. Les changements d'adresse IP ne sont donc plus un problème. DomainKeys correspond à une signature électronique d'identification unique de votre domaine. Le couple SPF / DomainKeys assure donc à Gmail la bonne provenance de l'email entrant.<br />
Naturellement cela ne suffit pas à faire votre réputation, vous êtes identifié, c'est bien, maintenant Gmail analyse comment les récepteurs de vos emails réagissent. Bradley Taylor nous donne alors une formule de calcul de la réputation.</p>
<p>La formule s'appuye sur les critères suivants :<br /></p>
<ul>
<li>autospam : Combien de fois les emails de cet émetteur sont allés directement dans la boite à spam.</li>
<li>autononspam : Combien de fois les emails de cet émetteur sont allés directement dans la boite de réception</li>
<li>manualspam : Combien de fois un utilisateur (maximum 24 fois par jour) a marqué un message de cet émetteur comme un spammeur</li>
<li>manualnonspam : Combien de fois un utilisateur a marqué un message de cet émetteur comme n'étant pas un spam</li>
</ul>
<p>Il en découle la formule suivante :<br />
good = autononspam + manualnonspam - manualspam<br />
total = autospam + autononspam<br /></p>
<p>Réputation = (100 * good) / total<br /></p>
<p>Si la note est proche de 0 l'émetteur est un spammeur, si elle est bonne l'email ira dans la boite de réception, si elle est moyenne ou incalculable alors les filtres statistiques antispam prendront le relais pour prendre une décision.<br /></p>
<p>Cette formule est assez simplifiée. Elle doit avoir évoluée quelque peu depuis son article, notamment sur la base d'analyses comportementales plus évoluées de l'utilisateur (clic sur l'email, effacé sans être lu, demande de l'affichage des images, whitelistage via la mise dans les contacts de l'émetteur etc.). Il n'est pas précisé non plus sur quel laps de temps précis ces calculs sont effectués pour la prise en compte des données.<br /></p>
<p>Comme le précise Bradley Taylor, aucun système n'est parfait, y compris celui-ci. Un problème demeure, si des utilisateurs transfèrent des messages contenant du spam avec des outils comme <a href="https://www.procmail.org/" hreflang="en">Procmail</a>, qui modifient l'enveloppe de l'émetteur original de l'email, alors le domaine à la source du transfert est jugé comme un spammeur.<br />
De même, une société spécialisée dans l'email marketing pourra être impactée dans sa réputation au travers d'une campagne mal ciblée qui sera rejetée un grand volume de ses membres. Si elle répète trop souvent ce type d'erreur, elle prendra le risque de voir sa réputation très affectée et mettra longtemps à la récupérer.<br />
Enfin, les utilisateurs trop fainéants pour se désabonner via les liens proposés dans les newsletters, utiliseront le bouton "Signaler comme spam" pour se désabonner. Ceci impacte forcément la réputation de l'émetteur de l'email. Les solutions pour contourner ce problème consiste à penser à demander régulièrement à ses membres si ils sont toujours intéressés pour recevoir vos emails. Il est important d'intégrer également le header List-Unsubscribe qu'<a href="https://gmailblog.blogspot.com/2009/07/unsubscribing-made-easy.html" hreflang="en">utilise officiellement Gmail</a> depuis l'été passé, et qui permet d'avoir un retour de désabonnement pour le membre et donc de ne plus le solliciter car sinon votre réputation en prendrait encore un coup.<br /></p>
<p><strong>Conclusion</strong><br /></p>
<p>Naturellement si vous êtes un gros routeur d'emails vous devez impérativement avoir déjà en tête <a href="https://mail.google.com/support/bin/answer.py?hl=en&answer=81126" hreflang="en">les principes à respecter</a> pour satisfaire aux exigences de Gmail. En plus d'une authentification parfaite via SPF, et DomainKeys, surtout un respect des utilisateurs et donc une bonne hygiène de votre base sont impératifs. Enfin je ne saurais qu'insister sur le fait ne ne pas vous limitez pas au simple optin pour l'inscription de vos membres, passez impérativement par un processus en double optin, c'est indispensable de nos jours !<br /></p>https://www.footcow.com/index.php/post/2010/02/20/D%C3%A9liverabilit%C3%A9%3A-Comment-Gmail-g%C3%A8re-votre-r%C3%A9putation#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/92Et vos membres vous les recrutez comment ?urn:md5:9164f160f4076f5d330ce627ab3930472010-02-18T22:02:00+01:002010-02-20T12:13:01+01:00Hervé PiedvacheEmailingemailingmembreoptinrecrutement<p><br />
Si votre activité tourne autour du marketing direct sur Internet, c'est que vous devez envoyer des volumes importants d'emails. Pour autant, comme je l'ai déjà expliqué dans un précédent article sur <a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2009/10/21/Nouvelles-r%C3%A8gles-de-d%C3%A9liverabilit%C3%A9">la déliverabilité</a>, même si les étapes se compliquent de plus en plus pour arriver dans les boîtes de réception, il faut avant tout avoir des membres à qui écrire. Cela devient même souvent une priorité, recruter des membres, c'est assurément une bonne démarche, voir une nécessité absolue pour votre activité d'email marketing, mais pas par tous les moyens !<br /></p> <p>Ce n'est pas toujours évident pour tout le monde, recruter des membres susceptibles de recevoir des campagnes d'emailing doit être fait avec beaucoup d'attention et de précaution. Souvent les équipes marketing cherchent avant tout à faire grossir leur volume de membres, et ne s'interrogent que sur le volume de membres qu'ils doivent recruter sur l'année qui vient. Elles ne se posent, hélas, que trop rarement la question de savoir si leurs membres recrutés seront qualifiés convenablement, ou si les abonnés seront des personnes véritablement intéressées et réactives à leurs futures communications.<br /></p>
<p>On ne peut pas construire une véritable base de données de membres simplement parce que l'on estime qu'ils seront intéressés par le contenu que vous allez leur adresser. Et éviter de penser que mettre un lien de désabonnement en bas de votre email, va couvrir cette tentative de communication déplacée. Il est véritablement important de baser votre relation avec vos futurs membres sur des bases seines, à commencer par une utilisation claire et respectueuse de l'<a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2008/10/31/Lemailing-et-vos-droits">optin</a>. Rappelez vous que ce n'est pas parce qu'un membre ne vous répond pas qu'il est pour autant consentant à quoi que ce soit.<br /></p>
<p>Encore une fois, j'insiste sur le sujet, mais l'utilisation de checkbox (case à cocher) pré-cochées sur la demande d'optin, accompagnée de tournures de phrases floues, ou la pratique de la location de base de données dont l'origine de l'optin n'est pas claire et explicite sont des méthodes à bannir définitivement. Vous vous retrouveriez alors dans des situations rocambolesques vis à vis de la mise en spam de vos campagnes, les désabonnements ou simplement une complète inactivité de votre base recrutée.<br /></p>
<p><strong>Bien comprendre le système d'autorisation</strong><br /></p>
<p>Permettre au membre de choisir, de façon claire, et par lui même, est un point essentiel qu'il faut parfaitement assimiler. Le membre doit vous donner son consentement, et l'autorisation explicite de vous permettre de lui écrire. Vous devez donc donner aux abonnés potentiels assez d'informations pour leur permettre de savoir à quoi ils doivent s'attendre vis à vis de votre communication par email, afin qu'ils s'inscrivent en connaissance de cause.<br /></p>
<p>Faites également attention au système de co-registration, comme au phénomène de l'optin partenaire. La co-registration ressemble à une autorisation, mais dans la pratique, elle se présente souvent de façon très détournée pour le membre : une phrase lancée dans les conditions d'utilisation ou la politique de confidentialité, lors d'un achat, la création d'un compte, la participation à un jeu concours ou la participation à un réseau social. L'optin partenaire, même si il a une véritable valeur légale dans notre pays, se confronte souvent à deux écueils majeurs : le membre ne vous connaît pas directement, et souvent on oublie de lui préciser la source d'origine de son inscription qui nous a permis de le joindre. D'autre part les échanges de base de données ne vous garantissent pas pleinement la source du membre, ni la qualité de son propre recrutement, encore moins la validité actuelle de son adresse email, savez-vous même si il a été double-optinisé ? C'est donc prendre un risque important de travailler avec ces types de sources.<br /></p>
<p>En clair, vous ne pouvez pas (plus !?) vous permettre d'avoir une communication floue avec vos futurs membres. De toute façon, si vous n'êtes pas en mesure d'indiquer précisément ce qui les attend et à qui les campagnes d'emailing seront destinées, c'est que votre programme n'est pas suffisamment ciblé.<br /></p>
<p><strong>Analysez vos méthodes d'acquisition</strong><br /></p>
<p>La case optin de votre page d'inscription n'est probablement pas le seul endroit où vous collectez des adresses email. Il est donc important de faire un inventaire précis de vos sources de collecte : page d'inscription du site, inscription rapide sur votre page d'accueil, processus transactionnels, co-registration, affiliation, location de bases, rattachement de l'email par l'adresse physique (email appending), service client, point de vente sur papier libre, point de vente par un vendeur, inscription à un programme de fidélisation, salons, toutes autres sources, en particuliers off-line etc. Une fois votre inventaire terminé, il est important de prendre en compte les points suivants pour s'assurer de la qualité de votre démarque d'acquisition.</p>
<p>Dois-je obtenir la permission explicite de l'abonné à chaque source ?<br /></p>
<p>Ne présumez pas du fait que la personne remettant une adresse email est également d'accord pour recevoir toutes vos campagnes marketing par emails. Pensez à la dernière fois où vous étiez dans un magasin qui vend aussi sur Internet. Est-ce que le vendeur vous demandé : "Voulez-vous recevoir notre newsletter hebdomadaire, ainsi que nos offres spéciales par email ?", ou juste "Quelle est votre adresse email ?". C'est une différence subtile, mais elle peut faire toute la différence entre un abonné actif (celui qui interagit avec vos messages) et une personne qui vous mettra directement dans la boîte des courriers indésirables (spam). Votre processus d'acquisition doit inclure une action positive directement liée à votre programme d'emailing, tels que de remplir un formulaire pour demander l'adresse email ou cocher une case décrivant dans un langage clair ce à quoi le membre souscrit. Naturellement cela s'applique tout autant lors de l'inscription sur le site internet, lors d'un achat ou lors de la participation à un jeu concours.<br /></p>
<p>Est-ce que le langage utilisé pour demander l'adresse email explique également ce que je vais faire avec et définit des attentes claires ?<br /></p>
<p>L'exemple précédent illustre la différence entre une demande simple d'une adresse email et l'établissement d'une véritable relation directe et claire avec le client. Sur internet, où vos prospects sont plus à même de rencontrer votre programme d'emailing, vous avez la possibilité de contrôler le message, en demandant explicitement de cocher la case d'optin, mais également en indiquant clairement l'intérêt pour le membre de souscrire. Demandez à un ami, un voisin ou un parent qui n'est pas dans votre secteur d'activité, ce qu'une personne s'attendrait à recevoir après avoir rempli votre formulaire. Plus vous serez clair avec les nouveaux membres, moins vous aurez d'action négative pas la suite, moins d'érosion de votre base et donc de meilleurs résultats.<br /></p>
<p>Savez-vous d'où proviennent vos réclamations ?<br /></p>
<p>Dans l'emailing, tout le monde reçoit des réclamations ou des mises en spam. C'est un point important qu'il faut analyser convenablement. Cela peut justement mettre en évidence les faiblesses de votre processus d'acquisition. La méthode la plus simple consiste à segmenter vos campagnes d'emailing en fonction de la source d'acquisition. Vous pourrez ainsi facilement comparer les taux de réclamations pour chacun des segments. Si vous vous apercevez qu'une source remonte des taux de réclamations plus important que les autres, il devient urgent de se pencher sur votre communication d'acquisition pour cette source. Il est important de suivre constamment les évolutions de vos réclamations et ainsi peut-être de changer certaines sources qui peuvent devenir pénalisantes pour votre déliverabilité ou simplement pour la rentabilité de votre programme. La segmentation par source vous permet également de savoir quelles sources sont associées à une inactivité élevée ou à de forts taux de désabonnement. Vous pouvez aussi identifier facilement les meilleurs solutions de recrutement par rapport aux autres. Et donc conduire à accentuer vos efforts sur une source particulière pour faire évoluer votre nombre d'abonnés. Vous consoliderez ainsi vos pratiques d'acquisition, et cela ne pourra que rendre votre programme d'emailing plus performant, avec de meilleurs taux de déliverabilité.<br /></p>
<p>Pour résumer, un maître mot, transparence, il faut réellement expliciter à votre futur membre ce à quoi il s'inscrit, et ceci quelle qu'en soit la source. Analysez continuellement vos réclamations en fonction des sources de recrutement et tirez-en les leçons qui s'imposent sur votre communication. Vous ne pourrez qu'être satisfait du respect de ces principes dans les résultats de vos campagnes marketing.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2010/02/18/Et-vos-membres-vous-les-recrutez-comment#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/90Emailing: Supprimer les inactifs !urn:md5:0c5a7aed9ce38010c4192e162cd65ff82009-11-23T23:00:00+01:002009-11-23T23:00:46+01:00footcowEmailingdéliverabilitéemailinactifsoptimisation<p><br />
Comme je l'ai indiqué dans <a href="https://www.footcow.com/index.php/post/2009/10/21/Nouvelles-r%C3%A8gles-de-d%C3%A9liverabilit%C3%A9">mon précédent billet</a>, l'activité des utilisateurs devient un point clé des règles de gestion des principaux webmails. Bientôt, les expéditeurs dont les messages seront ouverts et cliqués, auront une meilleure diffusion dans les boîtes de réception que ceux dont les messages sont supprimés sans ouverture, signalés comme spam, ou laissés à l'abandon dans la boîte de réception.
D'un autre côté, avoir une grande partie des abonnés inactifs ou ne répondant pas, peut nuire à la réputation de l'expéditeur, ce que de nombreux FAI considèrent aujourd'hui, lorsqu'il s'agit de décider s'il y a lieu de délivrer vos messages, les supprimer ou les placer directement vers le dossier des indésirables. Vous savez déjà, probablement, que les plaintes pour spam et les hard bounces endommagent votre réputation d'expéditeur et réduisent la déliverabilité. Écrire de façon répétée à des inactifs ou des adresses email abandonnées constitue une menace plus insidieuse.</p> <p>Si vous ne faites rien pour contrôler ou réactiver vos abonnés inactifs, ce segment peut se développer assez pour déclencher le filtrage ou le blocage des FAI. Même vos abonnés les plus actifs ne seraient plus en mesure de recevoir vos messages si cela se produisait, car votre réputation en tant qu'expéditeur deviendrait si pauvre que vos messages ne pourraient plus atteindre leurs boîtes de réception. Ainsi, votre réputation, votre capacité de déliverabilité, et finalement, la santé toute entière de votre programme d'emailing sont alors en péril. Cela signifie que vous ne pouvez plus vous permettre d'ignorer vos destinataires "virtuellement désabonnés".</p>
<p><strong>Le nettoyage de votre liste de diffusion doit impérativement inclure les inactifs</strong></p>
<p>Il s'agit d'un concept controversé. De nombreuses équipes marketing résistent à toute suggestion visant à supprimer des adresses de leurs listes de diffusion, en supposant que si l'adresse ne bounce pas ou ne génère pas une plainte de spam, c'est qu'elle est exploitable.
Ils voient l'argent perdu lors de l'acquisition de cette adresse email, ou pensent que le prochain email qu'ils enverront pourrait rapporter grâce à la volumétrie de leur base ... Ce que ces personnes ne voient pas, se sont les dommages qui peuvent survenir quand ils envoient des messages à des adresses qui ne répondent jamais. Je peux comprendre cette appréhension ... mais la déliverabilité de vos campagnes n'est elle pas plus importante à long terme ?</p>
<p><strong>Identifiez vos vrais inactifs</strong></p>
<p>Utilisez une approche minutieuse, qui applique une matrice de mesures précise, pour retirer vos véritables abonnés inactifs. Si vous élaguez toutes les personnes qui n'ont pas cliqués depuis six mois, vous pourriez finir par vous priver de vos vrais clients.</p>
<p>Déterminez votre cycle d'inactivité. Plus vos cycles de ventes sont longs, et moins fréquentes sont vos campagnes, plus vous avez besoin d'attendre. Quelqu'un qui envoie une promotion mensuelle pour des vacances de luxe, ou pour du fois gras, devrait analyser ses inactifs après au moins un an, tandis que le site qui envoie chaque jour un email pourrait commencer la chasse aux inactifs après trois mois de silence.</p>
<p>Utilisez des paramètres précis. Le taux d'ouverture n'est pas forcément le meilleur indicateur à analyser. Ce n'est pas toujours exact, car il ne prends pas en compte les personnes qui ne téléchargent pas les images. Les clics et les conversions sont des paramètres plus fiables. Vous devriez également envisager de regarder les indicateurs qui ne sont pas liés aux emails comme les paramètres d'activité sur votre site Web, les achats, les consultations de pages ou les commentaires laissés par les clients sur le site.</p>
<p>Testez vos paramètres et affinez les selon vos besoins. Testez vos critères d'inactivité avant d'aller plus loin. Créez un segment de votre liste de diffusion et ajoutez dedans les adresses qui répondent à vos critères. Envoyez vos prochains messages comme d'habitude, mais surveillez les actions sur votre nouveau segment. Remettez alors, toutes les personnes qui agissent sur le message dans votre liste principale.</p>
<p><strong>Lancez votre campagne de réactivation</strong></p>
<p>Nous parlons bien ici d'une campagne. Et le mot "réactivation" ne signifie pas l'envoi d'un simple email indiquant "Revenez et achetez quelque chose ou nous vous sortons de notre programme." Au lieu de cela, vous allez créer une série d'emails, chacun avec un but différent.</p>
<p>Voici une campagne de réactivation typique :</p>
<ul>
<li>Créez une version différente de vos emails habituels. Envoyez la première version à vos actifs, puis vous faites une variante pour votre segment d'inactifs dans laquelle vous leur demandez un retour, comme de mettre à jour leurs préférences. Faites en sorte de mettre plus en évidence ces liens de ce qu'ils pourraient l'être dans un email régulier. Utilisez un sujet qui rappelle leur inactivité : "Reviens sur ACME" ou "Tu nous manques...". Suivez l'activité sur ce message, et toute personne qui agit en retour sur votre offre, sera déplacée dans votre liste d'actifs. S'ils cliquent sur le lien de désabonnement, bien sûr, ou s'ils cliquent sur le rapport de spam, vous devez les supprimer, comme vous le feriez normalement.</li>
</ul>
<ul>
<li>Envoyez votre prochain email classique uniquement à votre liste d'actifs. Pour vos inactifs, envoyez un email spécial avec une enquête et des instructions sur la façon d'annuler son compte ou de mettre à jour les préférences, ou la méthode pour changer d'adresse ou de fréquence de réception des emails. Faites la promotion de vos différentes listes de diffusion ou d'autres canaux de communication : flux RSS, Twitter, Facebook qui pourraient mieux fonctionner. Vous devez donc automatiquement déplacer les membres qui vont agir positivement ou négativement dans la bonne liste de diffusion.</li>
</ul>
<ul>
<li>L'email d'adieu. Vous indiquerez dans cet email que vous allez supprimer l'adresse de votre base de données et ne plus envoyer aucun email. Vous devez tout de même y inclure des liens et une offre de réactivation au cas où. Celui qui n'a pas répondu peut être déplacé en toute sécurité dans une base de données de membres à ne plus contacter.</li>
</ul>
<p>La suppression de "bonnes adresses" mais pourtant inactives pourrait donner l'impression de se couper un bras, mais une amélioration mesurable des indicateurs de déliverabilité, de conversions et des revenus, devrait aider à soulager la douleur ...</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2009/11/23/Emailing%3A-Supprimer-les-inactifs#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/84Les ouvertures d'emails en hausse de 18% au 2ème trimestre par rapport à 2008urn:md5:9803fd3336336f77ee1f788f3255dbfe2009-10-23T22:32:00+02:002009-10-23T22:32:00+02:00footcowEmailingemailmartekingouverturesstatistiques<p><br />
Le taux d'ouvertures des campagnes d'email marketing ont augmenté de 18,2% sur l'année glissante pour le deuxième trimestre, selon un rapport établi par <a href="https://www.epsilon.com/" hreflang="en">Epsilon</a> qui a été publié le 6 octobre. C'est la 4ème année consécutive que le taux d'ouverture augmente.</p> <p>14 des 16 industries mesurées ont affiché un bond sur leurs ouvertures, avec les produits pharmaceutiques et les services financiers qui représentent les plus grandes croissances, avec respectivement 6,3% et 7,2% en glissant sur l'année.</p>
<p>Le rapport a également constaté que le taux de clics global est resté le même, avec 5,9%, comme en 2008.</p>
<p>L'étude aide à justifier de l'intérêt du canal de l'email marketing dans son ensemble en termes de retour sur investissement, a expliqué Kevin Mabley, responsable du pôle conseil stratégique et analytique pour Epsilon.
"Les équipes de marketing se rendent compte que l'email est un canal avec un retour sur investissement très positif, et qu'ils peuvent obtenir rapidement l'information pour savoir si leurs campagnes sont un succès. Donc, de plus en plus d'entre elles allouent des budgets sur ce canal."</p>
<p>Les sociétés envoient également de plus en plus d'emails, selon le rapport. Le volume moyen par client a augmenté de 10% par rapport au T1 2009 et 20% par rapport au T2 2008.</p>
<p>L'étude a été compilée sur la base de 6,5 milliards d'emails envoyés par Epsilon entre Avril et Juin, dans 16 industries et environ 200 clients.
Mabley prédit que, comme les années passées, les sociétés augmenteront leur volume d'emails au 4e trimestre en raison des vacances de fin d'année.</p>
<p>Il reste donc de l'espoir sur ce marché, pour ceux qui aurait voulu le remettre en question ...</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2009/10/23/Les-ouvertures-d-emails-en-hausse-de-18-au-2%C3%A8me-trimestre-par-rapport-%C3%A0-2008#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/79Les nouvelles règles de la déliverabilitéurn:md5:b6ccfe7615d3c4840cd538a3c0bfb0c02009-10-21T21:57:00+02:002009-10-21T22:04:38+02:00footcowEmailingcontenudéliverabilitéemail<p><br />
Faire en sorte que les emails arrivent bien dans la boîte de réception demeure l'une des plus grandes préoccupations de la plupart des sociétés. C'est la logique même, puisqu'un email qui n'arrive pas à destination de l'abonné ne risque pas de produire un quelconque retour.
Cela ne changera pas de sitôt, et franchement, cela semble de plus en plus difficile, tant que les fournisseurs de services Internet (FAI) essayeront d'optimiser les actions possibles pour leurs clients dans leur boîte de réception.
La façon dont les FAI gèrent le courrier électronique entrant est définitivement confrontée à une mutation. Ce changement donne de plus en plus d'importance à la réputation. Les expéditeurs sont donc tenus de fournir un contenu de plus en plus attrayant pour les abonnés.</p> <p>Les FAI utilisent l'authentification pour identifier les expéditeurs légitimes (c'est-à-dire, pour détecter et supprimer les emails frauduleux spam et phishing). L'authentification n'est simplement que le point de départ.</p>
<p>Une fois qu'un expéditeur peut être correctement authentifié à la fois par son adresse IP et par son nom de domaine, le FAI peut appliquer un algorithme basé sur la réputation pour déterminer si les messages sont véritablement voulus par les abonnés.</p>
<p><strong>Comment les contenus affectent l'arrivée dans la boîte de réception ?</strong></p>
<p>Deux obstacles majeurs se dressent entre l'émetteur d'emails et la boîte de réception :<br /></p>
<p>1. La réputation : Une fois qu'un message électronique est authentifié, le fournisseur de services Internet applique ses algorithmes de réputation sur l'expéditeur pour prédire si les bénéficiaires veulent ce message. Savoir comment les bénéficiaires ont agi sur les messages précédents de cet expéditeur permet de déterminer la réputation d'un expéditeur. Les points clés qui permettent de mesurer la réputation d'un expéditeur sont basés sur les volumes de bounces, les mises en spam (ou courrier indésirable), et les interactions des destinataires. Si trop de bénéficiaires cliquent sur le bouton "ceci est un spam" ou ne font aucune action pour le traitement des messages (suppression sans lecture), la réputation de l'expéditeur prend un coup, ce qui réduit la déliverabilité.</p>
<p>2. Le contenu : Il entraîne des facteurs de réputation, raison pour laquelle le contenu continue à avoir un poids important dans les décisions des FAI. Je ne parle pas des filtres de contenu dans ce cas, mais du contenu qui donne envie à vos destinataires de s'intéresser à votre message. L'engagement est en train de devenir un ingrédient clé dans la note de réputation. Est-ce que les bénéficiaires ouvrent le message, téléchargent les images, et cliquent sur les liens ? Déplacent-ils le message dans le dossier de Spam ? Ou ignorent-ils ou suppriment-ils les messages sans les ouvrir ?</p>
<p>Notez que deux des critères les plus importants qui font la réputation de l'expéditeur (plaintes relatives aux spam et l'interaction avec le destinataire) surviennent après que le message ait été livré. C'est le contenu du message qui anime ces décisions chez le destinataire.</p>
<p>Votre contenu porte vraiment trois fardeaux, qui sont une autre raison pour laquelle il est plus important que jamais :<br /></p>
<ul>
<li>Il se doit de générer les résultats que vous attendez. La mécanique de la déliverabilité ne devrait pas vous faire oublier la raison principale de l'utilisation de l'email, que ce soit pour dynamiser les ventes, envoyer des informations sur votre activité, demander une action à vos utilisateur, ou encore confirmer une transaction.</li>
<li>Il doit vous permettre d'arriver dans la boîte de réception. Comme je l'ai indiqué plus haut, les actions de vos destinataires sur vos précédents messages impliquent cela. Avez-vous constamment atteint ou dépassé les attentes de vos abonnés ? Si ce n'est pas le cas, votre contenu doit impérativement être retravaillé.</li>
<li>Dans la boîte de réception, votre message doit se démarquer de la marée montante des emails, y compris et non seulement des fréquents emails commerciaux mais aussi des notifications des réseaux sociaux et des alertes.</li>
</ul>
<p><strong>Améliorer le contenu donne de meilleurs résultats</strong></p>
<p>Deux améliorations majeures du contenu peuvent générer plus d'intérêt et d'interaction : un format optimisé et un message claire pour vos abonnés.</p>
<p>1. Choisir la facilité</p>
<p>Bon, d'accord, il n'y a pas de véritable miracle. Mais, s'il n'y avait un, voici comment il pourrait transformer votre message pour réduire les obstacles :</p>
<ul>
<li>Mélanger du texte avec des images de sorte que la valeur principale de votre message apparaisse, même avec les images cachées.</li>
<li>L'expéditeur et l'objet doivent clairement indiquer qui a envoyé l'email, ce qu'il dit, et pourquoi l'abonné doit l'ouvrir.</li>
<li>La première ligne du texte doit reprendre le point le plus important du message, (pas seulement la ligne du sujet), que ce soit une offre, un appel à action, ou une confirmation.</li>
<li>Le rendu du message doit être compatible sur toutes les plate-formes : ordinateur, portable, smart phone ou téléphone de base.</li>
<li>Le corps du texte doit expliquer ce que vous voulez que votre destinataire apprenne ou doit faire, avec des descriptifs d'action clairs.</li>
<li>Les informations de contact et de désabonnement doivent être affichées là où elles sont le plus susceptibles d'être vues.</li>
</ul>
<p>2. Intérêt pour le client</p>
<p>Lorsque vous cherchez à joindre une cible particulière, il est important de segmenter au mieux votre liste de diffusion ou de mettre en place une programmation régulière qui se base moins sur un volume important de messages que sur les préférences et les comportements de vos utilisateurs.
La segmentation de votre base de données permet de créer des mini listes de diffusion, dont chacun peut recevoir une version différente de votre message, adaptée aux préférences ou à des actions communes. Ainsi en basant vos messages sur des actions passées avec votre entreprise ou votre marque, vous êtes plus pertinent qu'avec des messages diffusés à la masse.</p>
<p>N'oubliez pas que la déliverabilité est un travail constant qui nécessite sans cesse une remise en question de vos acquis passés ...</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2009/10/21/Nouvelles-r%C3%A8gles-de-d%C3%A9liverabilit%C3%A9#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/77Revenir aux basiques : vos emails en texte brut.urn:md5:cfceed914e7da668d06f2f6d45e14f802009-03-02T00:24:00+01:002009-03-10T21:25:34+01:00footcowEmailingcontenuemailtexte<p>Avec les nouveaux média, la popularité d'Internet, le format HTML fait légion dans l'emailing. Parler de vouloir rédiger un email en mode texte peut faire sourire, nous remémorer les reliques du net avec Usenet, ou encore les BBS (Bulletin Board System pour les jeunes qui n'auraient pas connu, une communication uniquement en mode texte). Mais bien au contraire, les emails en texte sont bien plus importants que jamais, maintenant que le HTML est en butte aux attaques par blocage des images, les rendus différents selon les plateformes, et les filtres anti-spam agressifs qui ciblent les formatages incorrectes, la taille des messages ou les ratios entre images et texte.
Souvent, les messages en texte brut ne font plus partis que d'une obligation technologique nécessaire si on veut pouvoir passer sur tous les lecteurs d'email. Les emails sont envoyés au format MIME mutlipart qui va contenir aussi bien la version HTML, qu'une version en texte. Cela permet aux personnes rigoureuses sur la sécurité de ne pas lire la version HTML et donc, de ne prendre aucun des risque potentiels apportés par les emails HTML. Certaines sociétés forcent même les outils de leurs collaborateurs à ne fonctionner que de cette façon.
Certaines communications, dont on veut "assurer" la livraison vers les membres devraient toujours être au format texte, comme tous les emails de confirmation d'inscription ou tous les emails transactionnels. Le membre est quasi certain de les recevoir, mais vous vous assurez également une lisibilité de votre communication dans sa mise en forme.</p> <p><strong>Simplicité du mode texte</strong></p>
<p>Un message texte vous aidera à combler les écarts, il va répondre aux préférences d'un éventail plus large de lecteurs d'email, et peut améliorer l'efficacité de la campagne pour les bénéficiaires qui reçoivent les messages en texte par défaut.</p>
<p>Le format texte permet d'atteindre d'un seul coup tout un ensemble de lecteurs d'email en raison de sa simplicité. Il ne soulève pas les mêmes drapeaux rouges de sécurité qu'en HTML. Il permet de faire transiter des messages d'un volume plus léger pour chaque campagne, et donc plus rapide à envoyer. Il s'affichera aussi sur un plus grand nombre de plates-formes : Mac, PC, téléphone portable, PDA, webmail etc.</p>
<p>En revanche, vous ne pouvez pas espérer de bons résultats si vous jetez un simple texte dans un email et que vous l'envoyez. Rédiger un email en mode texte nécessite également de prendre soin de sa conception. Pensez léger, propre et clair.</p>
<p><strong>Léger</strong></p>
<p>Normalement, plus vous mettez de liens dans un message, plus vous donnez les moyens à vos lecteurs d'atteindre votre site. Dans un email en mode texte, trop d'URL peuvent écraser le texte. Montrer les liens les plus importants. Généralement, ce sont:</p>
<ul>
<li>Landing page de l'offre ou de l'article</li>
<li>Page d'accueil</li>
<li>Liens de désabonnement (nécessaire)</li>
<li>Adresse email de contact ou un lien vers une page de contact</li>
</ul>
<p>Si vous avez l'habitude de publier des articles sur toute la longueur de votre newsletter, il est préférable de faire figurer uniquement les titres avec les deux premiers paragraphes ou un résumé, puis un lien vers l'article sur le site.</p>
<p>Il est également toujours préférable de créer une table des matières courte en haut si vous avez plusieurs parties dans votre message.</p>
<p><strong>Propre</strong></p>
<p>Trop de textes entassés dans un petit espace se transforme en une tâche grise. Essayez les solutions suivantes pour aider à déplacer les yeux du lecteur de manière efficace dans le message :</p>
<ul>
<li>Utilisez une longueur de ligne de 50 à 60 caractères (80 caractères maximum, quoi qu'il en soit). Sur un ordinateur de bureau ou un client Web, cela produit une ligne assez longue pour fournir les informations sans fatiguer l'œil. Si vous utilisez une police de caractères de taille fixe, telle que Courier New, la ligne sera d'environ 12 cm de large.</li>
<li>Utilisez beaucoup d'espace blanc en haut, sur les côtés, et entre les blocs de texte. Cela contribue également à forcer l'œil à se concentrer sur les informations pertinentes.</li>
<li>Limiter l'utilisation des dispositifs typographiques (par exemple, les astérisques, les étoiles, etc.) pour séparer les blocs de texte ou ajouter de l'intérêt. Ils peuvent déclencher les filtres anti-spam à la recherche de signes de ponctuation excentriques, un truc typique des spammeurs. Rappelez-vous, les caractères gras et en italique ne seront pas diffusés de cette manière dans un message texte.</li>
<li>Faites des paragraphes de quatre ou cinq lignes de hauteur.</li>
<li>Raccourcir les URL de suivi, normalement longues, et que vous cachez derrière des mots-clés ou des boutons dans les messages HTML. Dans les messages texte, ils sont laids, distrayants et peuvent engendrer des URL cassées si ils prennent plus d'une ligne.</li>
<li>Déplacez tous les liens légaux à la fin du message, y compris le lien de désabonnement, vos coordonnées et le lien vers la version HTML de façon à ne pas interférer avec le contenu.</li>
<li>Testez le message sous différents lecteurs d'emails avant de faire votre envoi. Recherchez en priorité les tâches grises, et les URL cassées.</li>
</ul>
<p><strong>Clair</strong></p>
<p>Parce que votre marque ou le logo de votre société ne seront pas affichés dans un message texte, vous devez être très clair dans votre présentation pour définir qui vous êtes afin d'éviter toute confusion ou d'être pris pour un spammeur. Cela commence dans la boîte de réception. Assurez-vous que le nom de votre entreprise ou de votre marque, s'affiche en bonne place dans l'expéditeur et la ligne de sujet, et n'utilisez pas une adresse email ou un nom de département ou le nom d'un employé.</p>
<p>Dans le message lui-même, utilisez une ligne de titre pour annoncer la présentation de l'offre. Vous n'avez pas à vous soucier de parties bloquées, comme peuvent l'être les images en HTML, mais vous devez concevoir la présentation pour son affichage dans un panneau de prévisualisation qui affiche uniquement 5 à 10 cm du haut du message.</p>
<p><strong>L'intégration de texte et HTML</strong></p>
<p>Même si vous n'avez pas une version texte de votre email, vous devez toujours inclure des éléments de texte en HTML afin que vos messages les plus importants s'affichent, malgré le blocage de l'affichage des images.</p>
<p>Vous pouvez également combiner texte et HTML dans les messages transactionnels pour étendre votre portée marketing ou engager vos relations avec vos membres, mais il faut agir avec prudence :</p>
<ul>
<li>Utilisez du texte brut dans une page HTML pour confirmer une nouvelle inscription ou une mise à jour, des abonnements, des achats, ou d'autres annonces. Faites en sorte de bien calquer votre version texte à l'identique en mode texte brut et en HTML pour le mode multipart.</li>
<li>Ajoutez des liens graphiques sur une offre en rapport avec le contenu, en bas ou sur le côté du message texte, comme une incitation pour effectuer un autre achat ou une confirmation d'expédition, ou encore des liens vers d'autres publications pour inciter à s'abonner.</li>
<li>Modérez-vous. Cette technique peut se retourner contre vous si vous utilisez du code HTML mal écrit ou qui ne respecte pas les standards du W3C, ou encore si vous ajoutez des éléments non pertinents avec l'offre. Assurez-vous que l'objet du message est évident, même dans le panneau d'aperçu.</li>
</ul>
<p>Bref, les anciennes technologies ne sont pas encore à la retraite ... les vieux routards de l'informatique se rappellerons que les techniques vieilles d'une quinzaine d'années peuvent être encore au goût du jour !</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2009/03/01/Revenir-aux-basiques-%3A-vos-emails-en-texte-brut#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/48Les bases pour bien concevoir un emailurn:md5:615403acf9ad4d461f1efac495ee81e02009-02-01T18:09:00+01:002009-03-02T00:32:47+01:00footcowEmailingcontenuemailhtml<p>Le contenu d'un email est un problème majeur dans la dure loi de la livraison des emails aujourd'hui plus qu'auparavant. La sagesse populaire dit qu'une bonne réputation de l'expéditeur bat le meilleur des contenu. On dit aussi que le bouton "Ceci est un spam" présent maintenant chez tous les webmails est le garant de la réputation.</p>
<p>Bien que ces idées soient vraies, le contenu demeure important. Ce qui est différent de nos jours, c'est que ce fameux bouton de "rapport de spam" influence également le contenu des filtres. Ainsi, lorsque votre abonné clique sur le bouton "Ceci est un spam", non seulement il se plaint d'un spam, ce qui touche à votre réputation, mais il indique également au gestionnaire de filtres ce qu'il doit faire des vos emails.</p>
<p>Voici comment il fonctionne, en utilisant Spamassassin à titre d'exemple. Spamassassin est un filtre de contenus que les utilisateurs peuvent installer sur leur poste client. Les FAI peuvent également l'utiliser avec d'autres techniques de filtrage. Quand un utilisateur ou un FAI marque un message comme spam, l'information remonte via une extension de Spamassassin, comme Vipul's Razor, qui scanne l'email à la recherche d'une signature (sorte d'empreinte digitale), ou d'indicateurs de spam (mot-clés typiques). Il remonte cette information à une base de données mondiale des spams qui conserve les sources, et les signatures. Comme pour le bouton "Ceci est un spam", un rapport de spam seul n'engendrera pas de blocage permanent de vos messages. Toutefois, le rapport d'un individu est agrégé avec tous les autres utilisateurs. Si suffisamment de filtres ou de personnes marquent votre message comme étant considéré comme un spam et que le logiciel trouve assez de signatures communes, le filtre anti-spam ajustera le contenu de ses règles.</p>
<p>Le résultat ? Très vite, vos messages ne sont plus livrés en raison de leur teneur et de leur réputation.</p>
<p>C'est pourquoi le réel problème du contenu ne se réduit pas à savoir si vous utilisez le mot "gratuit" en lettres capitales, en caractère gras, d'une taille de 20 pixels de haut et en rouge mais bien à qu'est-ce qu'en pense un filtre de contenu. Et le vrai problème est de savoir comment vos lecteurs vont estimer le contenu et comment ils vont réagir à sa lecture.</p> <p><strong>Ne dupez pas vos lecteurs</strong></p>
<p>C'est le lecteur qui fera le choix de déterminer si oui ou non votre message ressemble à un spam, de part son contenu, même si les filtres anti-spam n'ont pas trouvé de signature flagrante lorsque vous avez testé votre campagne avant de l'envoyer. Lorsque suffisamment de gens ont pris la même décision, la mise à jour des filtres de contenu sera faite, et très bientôt de vos messages ne pourront plus atteindre votre cible.</p>
<p><strong>Qu'est-ce que les filtres de contenu recherchent ?</strong></p>
<p>Voici quelques unes des signatures de spam qui peuvent déclencher un blocage ou un filtrage :</p>
<ul>
<li>Taille de la police plus petite que 8 pixels ou de plus de 14 pixels</li>
<li>L'utilisation répétitive de mots-clés (un peu de "gratuit" ne fera pas mal, 10 sera une catastrophe)</li>
<li>Les mots mal orthographiés</li>
<li>Les couleurs invisibles, comme écrire en blanc sur blanc</li>
<li>Utiliser des couleurs de fontes en gris clair ou en rouge</li>
<li>L'utilisation de mots-clés en lettres majuscules ( "GRATUIT", par exemple, mais les filtres peuvent aussi interpréter les codes de réduction qui sont généralement tout en majuscule et génèrent des mots mal orthographiés accidentellement)</li>
<li>L'utilisation de caractères Non-ASCII (non standard)</li>
<li>Les URL qui correspondent ou qui peuvent faire penser à du phishing (genre: paypal.monsite.com)</li>
<li>La présence de code JavaScript</li>
<li>La présence d'une pièce jointe</li>
<li>Les images intégrées dans l'email (encodé comme une pièce jointe)</li>
<li>Les formulaires sont à banir dans un email</li>
<li>Les sons</li>
<li>Les vidéos</li>
<li>Le Flash</li>
<li>Tout support nécessitant un client riche (Flash, Java etc.)</li>
</ul>
<p>Même si un filtre de contenu peut ne pas considérer votre message comme un spam potentiel, l'oeil du lecteur le peut. Cela aura, à son tour, une incidence sur la façon dont les filtres traiteront vos messages dans le futur.</p>
<p>Par conséquent, il est primordial de s'intéresser au contenu et de bien comprendre ce qui est le déclencheur d'un rapport de spam, même si vous envoyez vos campagnes sur une base d'emails opt-in. Utilisez cette liste pour vous aider à réduire les chances que votre prochain message soit marqué comme spam :</p>
<ul>
<li>Ne laissez aucun doute une fois arrivé dans la boîte de réception. C'est votre premier point de contrôle inévitable. Il permet immédiatement à votre lecteur de prendre la décision de classer rapidement votre email en spam ou non, et le prépare d'emblée à ce qui se trouve dans le message. Vous avez alors deux possibilités :</li>
<li>Identifier clairement l'expéditeur (ou le "from") par votre marque (nom de société, de site ou de service), pour lui permettre d'identifier clairement qui lui envoi cet email. Ne jamais utiliser le nom d'une personne si elle ne fait pas partie de la marque ou du nom de l'entreprise.</li>
<li>Utilisez un sujet clair qui résume avec précision le thème du message. Pas de vagues promesses ou de conseils sur le contenu ici.</li>
<li>Testez vos emails sur vos propres outils de filtrage d'email. C'est vrai, je viens juste de dire que les filtres de contenus ne sont pas toujours capable de prendre en compte ce que l'esprit humain est capable de filtrer ou d'interpréter comme un spam. Cependant, beaucoup d'entre eux sont basés sur ce que d'autres utilisateurs ont signalé comme spam, de sorte que la probabilité est élevée qu'un contrôle simple via un filtre puisse permettre de mettre en avant des éléments qui doivent être corrigés.</li>
<li>Si vous en avez la possibilité utilisez un service de suivi de livraison. Des sites spécialisés comme <a href="https://litmusapp.com/" hreflang="en">Litmusapp</a>, <a href="https://www.lyris.co.uk/products/emailadvisor/index.html" hreflang="en">EmailAdvisor</a>, <a href="https://www.returnpath.net" hreflang="en">Return Path</a>, et <a href="https://www.pivotalveracity.com/" hreflang="en">Pivotal Veracity</a> proposent ce genre de service. Ils scannent le contenu avant l'envoi et peuvent prédire comment les fournisseurs d'accès vont traiter votre email.</li>
</ul>
<ul>
<li>Penser à l'apparence de votre message dans le volet de prévisualisation avec le blocage des images. Si vos lecteurs ne voient qu'une feuille blanche ou un tas de croix rouges là où les images doivent se trouver, ils vont plus probablement le trouver suspect et le marquer comme spam. Il est important que votre marque apparaisse clairement en mode texte autant qu'en image. Vous pouvez nommer les images au travers de la balise ALT, ces textes apparaîtrons à la place des images quand elles sont désactivées, mais les webmails ne les affichent pas toujours. Indiquez de toute façon le nom de votre marque dans la première ligne de texte, ou dans le cadre supérieur gauche du corps de votre message pour apparaître dans le mode prévisualisation.</li>
</ul>
<p><strong>L'email HTML n'est pas un travail d'amateur</strong>
La qualité du contenu HTML est très importante dans la conception d'un email. Le code HTML d'un email est beaucoup plus délicat que celui d'une page HTML. L'utilisation de logiciels comme Dreamweaver n'est pas idéale pour la conception d'email. Ils ont généralement tendance à ajouter du code supplémentaire qui fait des ravages avec certains clients de messagerie. N'utilisez surtout pas Microsoft Word avec le menu "Enregistrer en tant que page Web", qui semble si simple mais qui, je peux vous l'assurer, va générer une abomination en terme de code HTML. Conclusion de quoi, il est préférable de faire le code de la partie HTML avec un éditeur de texte, en maitrisant parfaitement la syntaxe HTML et en se conformant strictement à la norme W3C.</p>
<p>Dans les choses importantes à connaître sur les techniques HTML pour la conception d'un email, il est important d'être prudent avec les tableaux, et dans la mesure du possible, il faut éviter d'utiliser les tableaux imbriqués. Certains clients de messagerie, comme Lotus Notes, en particulier, ne seront pas capables d'afficher un rendu correcte. Évitez aussi l'utilisation des images GIF de 1x1 pixel pour forcer la largeur de vos tableaux. Elles sont souvent utilisées dans les spams et peuvent donc engendrer facilement un blocage par les filtres de contenu.</p>
<p>Utilisez les images de fond avec prudence. Les images d'arrière plan pour les cellules d'un tableau sont en général acceptable mais n'apparaitrons pas avec des clients tels que Lotus Notes.</p>
<p>Pensez bien sur à appeler vos images avec des URL complètes et non des liens absolus. Les erreurs fréquentes sont les appels du type src="https://www.footcow.com/index.php/post/2009/02/01/images/mon_image.gif" ou src="C:/Mes Documents/Images/mon image.gif". Il est naturellement inconcevable d'avoir ce genre d'appel dans un email. Vos tests en local pourront peut-être être fructueux, et encore uniquement sur votre ordinateur. Mais en aucun cas depuis un webmail. Le format a utiliser doit toujours être du type src="https://www.monsite.com/images/mon_image.gif".</p>
<p>Bannissez les CSS (feuille de style). Les CSS sur un site web permettent de simplifier le processus de développement et d'assurer une cohérence du style. Dans un email HTML ils peuvent engendrer des rendus incorrectes sur certains webmails, ou être purement effacés ou remplacés. Ce qui engendrera des rendus loufoques, mais surtout très négatifs pour votre lecteur.</p>
<p>Essayez toujours dans la mesure du possible de produire un rendu HTML de 500 à 650 pixels de large. Les messages plus larges obligent souvent les lecteurs à faire défiler horizontalement de manière à voir tout le message. Les messages qui sont trop larges sont problématiques, en particulier dans le volet de prévisualisation.</p>
<p>Valider le contenu HTML avec le <a href="https://validator.w3.org/" hreflang="en">service de validation du W3C</a>. C'est gratuit !</p>
<p>Beaucoup de filtres anti-spam produisent un score basé sur le ratio qui existe entre le volume d'images et le volume de texte. Cette technique de blocage a été développée parce que les systemes d'analyse étaient jusque là uniquement basés sur le contenu du texte, les spammeurs ont donc commencé l'envoi de messages qui ne contenaient qu'une très grosse image. Lorsque vous créez votre email HTML, il est donc indispensable d'inclure du texte, qui sera en général votre communication principale. Ce texte sera d'ailleurs intégralement repris dans la version texte de votre email de façon à montrer une cohérence de communication entre les deux versions (HTML et texte).
Certains filtres anti-spam semblent placer le ratio image / texte comme critères principal par rapport au filtre des mots-clés.</p>
<p><strong>Testez, Testez, et testez à nouveau !</strong>
C'est la même vieille chanson: testez votre message plusieurs fois avant de l'envoyer. Testez vos messages dans les principaux webmails de vos clients (Lotus Notes et Outlook pour les entreprises; AOL, Hotmail, Yahoo!, Gmail et pour les consommateurs avec le blocage des images et le volet de prévisualisation activé). Testez sur les différentes plates-formes du marché - PC, Macintosh, Linux et les ordinateurs de poche (BlackBerry, iPhone etc.) - et dans les différents navigateurs, y compris Internet Explorer, Firefox, Chrome et Opera.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2009/02/01/Les-bases-pour-bien-concevoir-un-email#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/47C'est quoi au juste les bounces ?urn:md5:8af1e1906365c6ee571a963640e356ff2009-01-23T23:17:00+01:002009-03-02T00:29:23+01:00footcowEmailingbounceemail<p>Dans l'emailing le terme bounce est utilisé pour définir une DSN (Delivery Status Notification). C'est un message électronique envoyé automatiquement par le système de messagerie à l'émetteur original de l'email pour lui signaler un problème de livraison.</p>
<p>Un peu d'histoire; dans les premiers jours de l'email marketing (fin des années 90), un des problème majeur est que peu d'expéditeurs de campagnes d'emailing ont vraiment les moyens de traiter correctement les notifications de non réception des emails, ou les bounces. Il n'y avait pas de véritable raison pour que les ESP fassent d'efforts sur ce sujet, car Il y avait peu, voir pas du tout, de problème de livraison engendrant des bounces. La seule implication d'une gestion correcte des retours engendrait simplement une réduction des listes de destinataires et les gens n'aiment pas voir leurs listes diminuer. De nos jours, un nombre trop important d'emails bouncés engendre généralement un blocage de l'émetteur chez l'ESP, ce que l'on appelle courrament le blacklistage.</p>
<p>Les bounces se classent également en différentes catégories que nous allons étudier de plus près ...</p> <p><strong>Bounces hard ou soft ?</strong></p>
<p>Il n'y a pas de définition officielle de ce que sont les bounces hard ou soft. Le protocole de transmission des emails, SMTP, classe les échecs comme transitoires ou permanents. Certains considèrent les soft bounces comme une défaillance passagère et les hard bounces comme un échec permanent. Il s'agit là d'une définition technique plutôt juste, mais elle ne permet pas de déterminer qualitativement l'avenir en terme de livraison d'une adresse email, ce qui est, en général, ce que cherche à déterminer le marketing avec la distinction hard ou soft.</p>
<p>D'autres suggèrent qu'un soft bounce est un état particulier comme par exemple une boîte pleine. Pourtant, ces situations sont souvent indiquées par un code d'erreur permanant par le protcole SMTP, et certains webmails les considèrent réellement comme permanents. Par exemple, les instructions concernant la livraison d'email chez Yahoo! précisent clairement qu'un bounce pour "boîte pleine" doit être considéré comme un état permanent et donc implique de retirer l'adresse de la liste de diffusion.</p>
<p>Il existe de nombreuses autres définitions qui varient en précision et en clarté. Ce désaccord sur la nomenclature engendre une grande confusion, mais ne cause pas de préjudice direct. Les problèmes se produisent lorsque des décisions sont prises sur la base de ces définitions.</p>
<p>Les mesures liées à l'emailing sont basées sur les taux de livraison et sont souvent les raisons de nombreuses confusions :</p>
<ul>
<li>Livraisons = nombre de destinataires - nombre de bounces</li>
</ul>
<ul>
<li>Taux d'ouvertures = (nombre d'ouvertures * 100) / livraisons</li>
</ul>
<ul>
<li>Taux de clics = (nombre de clics * 100) / livraisons</li>
</ul>
<ul>
<li>ROI = (revenus - coûts) / livraisons</li>
</ul>
<p>Les bounces sont-ils définis comme étant tous les types de bounces ou seulement les hards bounces ? Est-ce que cela inclut les erreurs passagères ? Est-ce que cela inclut uniquement les échecs permanents (sachant que la notion de permanent varie selon les fournisseurs) ?</p>
<p>Ce qui compte concrêtement se ne sont pas les adresses potentiellement joignables dans l'avenir, mais bel et bien de savoir si l'email a été livré avec succès. La distinction entre le hard et le soft est donc inutile dans ce cadre.</p>
<p><strong>Peut-on les gérer ?</strong></p>
<p>La distinction entre le hard et le soft est un instrument tout simplement trop brutal. Les erreurs ne sont pas clairement scindées en temporaires et permanentes. Certaines peuvent être permanentes au moins jusqu'à ce à que des mesures correctives sont prises. Des défaillances peuvent être temporaires, mais peuvent devenir permanentes si vous faites une mauvaise action. Un blocage temporaire chez AOL expirera de lui même à moins de continuer d'envoyer des emails sur des comptes bouncés. Des erreurs de transite, comme l'impossibilité de se connecter au serveur, peuvent être permanentes.</p>
<p>En outre, les codes de définition des bounces ne sont pas universels, ni même descrit dans certains cas. Un problème de fonctionnement d'une base de données peut entraîner un erreur du type "utilisateur inconnu" pour une adresse email parfaitement valable. Certains sites vont répondre par un message "erreur système" pour un blocklistage (fait d'être présent dans une base de données qui référence les IP de spammers), tandis que d'autres vont indiquer un problème de configuration. Certains peuvent même retourner "utilisateur inconnu" pour un blocklistage.</p>
<p>Le recours à la classification automatique des bounces peut provoquer le fait que de bonnes adresses pourront être rejetées par un traitement trop agressif et en même temps concervera potentiellement de mauvaises adresses liées au soft bounce. Garder de mauvaises adresses peut être désastreux, entraînant des taux de bounces élevés et par conséquent augmentera la note de spammer que peut attribuer un FAI, en écrivant à des adresses non délivrables depuis longtemps.</p>
<p>Pour ces raisons, il faut sortir de la logique simpliste du classement hard/soft en se confrontant à la réalité, hélas désordonnée, qu'est la livraison d'email. Bon courage !</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2009/01/23/Cest-quoi-au-juste-les-bounces#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/46Ajouter l'émetteur dans le carnet d'adresse améliore la réception des emailsurn:md5:4de14330c68fd17aa9eb65164d878e6b2009-01-21T23:51:00+01:002009-03-02T00:29:23+01:00footcowEmailingcarnet dadressesemailliste blanchelivraison<p>Chaque fois que l'on parle de l'amélioration de la livraison des emails, on parle généralement des principales questions qui touchent au spam, aux fournisseurs d'accès, à l'optinisation, à l'entretien des listes etc.</p>
<p>Une astuce simple : arriver à faire figurer votre adresse émettrice dans le carnet d'adresses de vos membres.</p>
<p>La façon la plus usuelle de procéder consiste à recommander tout en haut de votre email qu'il serait souhaitable à votre membre d'ajouter l'émetteur dans son carnet d'adresses. Ce n'est pas forcément la meilleure place, mais c'est souvent un emplacement préférable vis à vis de votre communication principale. Malgré tout cela ne suffit pas à obtenir le passage en liste blanche attendu, car c'est bien le rôle du carnet d'adresses. Toutefois, vous pouvez améliorer vos chances d'atteindre cet objectif en seulement quelques étapes.</p> <p><strong>Pourquoi le carnet d'adresses est-il la clé ?</strong></p>
<p>Chaque fois que les membres ajoutent votre adresse email d'envoi dans leurs carnets d'adresses, ils disent à leurs fournisseurs : "J'accepte de recevoir les emails de cette personne." Etre dans le carnet d'adresses, dans certains cas, peut même permettre le rendu immédiat de vos images dès la consultation de l'email.</p>
<p>Les webmails, en particulier, veulent présenter à leurs clients, uniquement les email qu'ils veulent recevoir. Ils vérifient leurs carnets d'adresses au moment de décider s'il convient de délivrer, de bloquer, ou de placer directement votre email dans le dossier spam.</p>
<p><strong>Les spammeurs ne le font pas !</strong>
Faites-le parce que les spammeurs ne le font pas !</p>
<p>Prenez une minute et passez par votre dossier spam (regardez les vrais spams, et pas seulement les emails mal routés). Combien de ces emails vous demandent d'ajouter leur adresse dans votre carnet d'adresses ? Pas beaucoup je parie, et encore, si il y en a ! Cela devrait vous faire simplement comprendre une chose positive. Les spammeurs n'ont pas l'habitude de demander l'ajout de leur adresse dans les carnets d'adresses. Ainsi, si vous souhaitez renforcer votre légitimité avec vos membres, améliorez le placement de votre demande.</p>
<p><strong>Optimiser l'ajout dans les carnets d'adresses</strong></p>
<p>Faire figurer la préconisation d'ajouter l'adresse émettrice de vos email au carnet d'adresses de votre membre devrait être une caractéristique de base de votre processus opt-in, à compter de la première étape du processus d'inscription ou sur la page de validation de l'inscription et puis tout au long de la phase de bienvenue. Voici donc les étapes pour vous permettre de figurer dans le fameux carnet d'adresses :</p>
<ul>
<li>Évitez d'utiliser une adresse de type no-reply pour écrire vos messages. Peu importe la tournure de vos phrases ou toutes les bonnes intentions que vous avez sur la réduction des volumes d'email à traiter, utiliser une adresse d'envoi comme no-reply@your_domain.com et dire aux gens de ne pas répondre à votre email est grossier. Les gens, dans leur grande majorité, vont l'ignorer, et cliquer sur "répondre" pour commenter, se plaindre, demander de l'aide, ou demander à être désabonné. Donc, soit vous surveillez la boîte aux lettres associée à votre adresse d'envoi de plus près, soit vous la complétez d'un message automatique de réponse pour indiquer les moyens de communication qui sont mis en place avec votre service. L'autre intérêt de permettre à votre utilisateur de vous répondre est qu'après la rédaction de son email de réponse à votre adresse, il sera invité à ajouter cette adresse à sa liste de contacts. (Yahoo! et d'autres clients demandent aux utilisateurs de confirmer l'ajout de l'adresse à moins que l'utilisateur modifie un paramètre pour ajouter automatiquement les adresses.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Incitez le membre dès les pages d'inscription ou de confirmation d'inscription. Cela permettra de réduire le nombre de messages de confirmation perdu dans les filtres anti-spam quand ils atteindrons la boîte de réception de vos destinataires, sans bénéficier de la liste blanche. Il est trop tard d'attendre l'email de confirmation ou de bienvenue. Indiquez votre demande en bonne place, et n'oubliez pas de demander à vos abonnés de vérifier la bonne réception du message de bienvenue, ce qui permettra peut-être de le faire sortir immédiatement des règles de spam de sa boîte email. Si vous publiez des instructions pour l'intégration en liste blanche pour différents webmail sur votre site, n'oubliez pas de faire figurer ce lien depuis cette page.</li>
</ul>
<ul>
<li>Ajoutez cette demande et les instructions dans les emails de confirmation et de bienvenue. Un email spécifique devrait également inclure cette demande en dehors de vos emails de confirmation d'inscription ou de bienvenue. En outre, mettre la demande dans les premières lignes de votre email de bienvenue va attirer l'œil de votre nouveau lecteur. Vous devez probablement déjà le faire dans vos emails réguliers, mais c'est dès le départ que votre proposition aura le plus de valeur. Gardez cette demande d'ajout dans les premières lignes de toutes les communications que vous envoyez aux nouveaux abonnés.</li>
</ul>
<ul>
<li>Inclure la demande dans le pied de page de vos emails. Vous avez de la place puisque vous allez vous débarrasser de votre directive qui indiquait qu'il ne fallait pas répondre à vos emails. Vous pouvez les mettre dans un autre emplacement plus élevé, mais il est important de ne pas sacrifier la communication principale de vos emails pour cette demande.</li>
</ul>
<p>En conclusion c'est un travail laborieux, mais cela peut vous permettre d'essayez de réveiller votre base de membres inactifs avec un message dédié à des questions administratives telles que la liste blanche, la double optinisation des adresses, ou des enquêtes auprès des utilisateurs.</p>
<p>Allez bonnes campagnes !</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2008/12/15/Ajouter-lemetteur-dans-le-carnet-dadresse-ameliore-la-reception-des-emails#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/45Pourquoi je recois ces emails ?urn:md5:c64955a9b27e19fd97616dcf8145c5102008-12-10T22:26:00+01:002009-03-02T00:29:23+01:00footcowEmailingemailopt-inopt-out<p>Je reviens sur un sujet qui commence à devenir de plus en plus pénible sur Internet et qui me tient vraiment à coeur: l'email marketing, et la grande confusion qui règne dans l'esprit de nombreuses personnes sur la notion de l'opt-in. De nombreux intervenants dans le domaine confondent purement et simplement ce terme et surtout l'utilisent comme bon leur semble. Je vais donc faire un point peut-être pas complet sur le sujet, mais essayer de bien vous faire comprendre les différents termes et savoir qui les utilisent et pour quel usage.</p> <p><strong>Opt-Out</strong></p>
<p>Les destinataires sont ajoutés à la liste de diffusion sans leur permission. Ils y restent tant qu'il ne font pas la demande d'en être retirés.</p>
<p>L'opt-out a longtemps été la façon la plus classique, et la plus usuelle pour composer des listes de destinataires de campagnes de marketing direct sur Internet. Le principe était simple, et le discours défendu était de dire que chaque business doit avoir le droit de vous envoyer un email.</p>
<p>L'opt-out n'est, aujourd'hui, toujours pas illégale, ou tout du moins, la loi permet d'être facilement contournée.<br />
Primo si vous êtes une entreprise, l'opt-out reste pleinement légale et n'importe quelle société est en droit d'écrire à une autre société sans son accord. Reste que le destinataire doit toujours être en mesure de se désabonner facilement (et c'est hélas trop souvent difficile).<br />
Secundo, si vous avez délibérément coché une case qui autorise le site sur lequel vous vous trouvez à fournire votre adresse à ses partenaires, votre adresse email sera automatiquement diffusée et utilisée par d'autres sites. Dans se cas on manipule la notion d'opt-in (voir plus loin) en vous opt-outant, si je puis dire, chez ces fameux partenaires.<br />
La plupart des sociétés sérieuses du marketing direct ont simplement réalisé qu'il n'était plus acceptable aujourd'hui de faire le choix de l'op-out.</p>
<p><strong>Simple Opt-In</strong></p>
<p>Les destinataires sont ajoutés à la liste de diffusion via un simple acte d 'inscription (remplir un formulaire sur un site web, envoyer un email sur une adresse spécifique, participer à un jeu concours, ou remplir un formulaire de demande d'information). Aucune confirmation n'est envoyée, et l'inscription n'est pas non plus contrôlée.</p>
<p>C'est en quelque sorte un autre type d'op-out, car dans la pratique il ressort bien d'autres problèmes liés à ce type d'inscription. Les plus communs sont :</p>
<ul>
<li>Inscriptions erronées. Une erreur de frappe d'un seul caractère dans une adresse email peut engendrer le fait que cette adresse ne sera jamais joignable ou que l'email sera envoyé à une tierce personne. Même si ce genre d'erreur est rare, le spam est un sujet tellement chaud aujourd'hui que même un sur un million peut être un problème.</li>
<li>Inscriptions forcées. De plus en plus développé, le pourrissage de liste (en anglais list bombing, inscrire un destinataire à de nombreuses listes sans son accord) peut avoir un effet dévastateur pour la victime. Votre liste ne sera abusée de cette manière qu'en fonction de la méthode d'inscription et de la fréquence des envois.</li>
<li>Fausses inscriptions. Lorsque que l'on contraint les utilisateurs à saisir une adresse email, beaucoup vont avoir tendance à en saisir une fausse. Beaucoup vont saisir de vraies adresses ou au moins avec un nom de domaine valide. Ces domaines ou ces utilisateurs peuvent alors se retrouver dans la situation d'une attaque de denie de service au travers de ces fausses inscriptions.</li>
<li>Empoisonement de listes. Certaines personnes vont de façon délibérée inscrire des adresses pièges pour rendre invalide la liste. Chaque fois qu'une campagne sera envoyée l'adresse piège est touchée avec potentiellement à terme le blocage de l'émetteur vers la globalité du domaine concerné. Identifier les adresses pièges est complètement impossible, et les retirer de la liste impliquerait une reconfirmation complète de la liste.</li>
</ul>
<p><strong>Opt-In notifié</strong></p>
<p>Les destinataires sont ajoutés à la liste au travers d'un action simple d'inscription. Un email leur est envoyé pour les informer de leur adhésion et doit leur permettre de se désabonner si ils le désirent.</p>
<p>C'est en fait une forme de sous-segmentation du principe de l'opt-in, et qui généralement souffre des mes problématiques. Certaines personnes appellent ce principe "l'opt-in confirmé" car une confirmation d'inscription est envoyée au nouvel abonné. Cependant, nombreux sont ceux qui concidérent que l'opt-in notifié nécessite une confirmation active.</p>
<p>Les problèmes de l'opt-in simple sont minimisés, en quelque sorte, si un message d'information est envoyé rapidement après l'inscription. De cette manière les faux inscrits ou les inscrits par erreur peuvent se désabonner avant d'être bombardés d'emails, mais dans tous les cas il est fortement désagréable de devoir se désabonner de chose auquelle nous n'avons pas souscrit.</p>
<p><strong>Opt-In confirmé</strong></p>
<p>Une fois qu'un utilisateur indique vouloir s'abonner à un service, un message de confirmation d'inscription est automatiquement envoyé sur son adresse email. Une action confirmant sa volonté de s'inscrire (clic dans cet email) doit être effectuée pour valider son inscription.</p>
<p>Cette procédure est souvent appelée le "double opt-in" dans l'univers du marketing direct sur Internet. La logique réside dans le fait que le destinataire doit effectuer deux actions pour s'abonner. La communauté anti-spam appelle en fait ce processus "l'opt-in", car elle considère la confirmation d'une procédure d'inscription comme une nécessité absolue. Le raisonnement est simple, sans confirmation (par email ou par un autre mécanisme sécurisé) la demande d'opt-in n'est ni garantie, ni valide.</p>
<p>L'opt-in confirmé pose deux problèmes majeurs pour les sociétés de marketing direct:</p>
<ul>
<li>Les limitations techniques. Beaucoup des ces sociétés n'ont pas la capacité d'envoyer rapidement et de gérer le processus de confirmation.</li>
</ul>
<ul>
<li>Les inscriptions non confirmées. De loin le problème le plus important, pour les équipes marketing, est le nombre de demandes d'inscriptions non confirmées. De vrais chiffres sont difficiles à obtenir, mais ceux que j'ai pu constater dans mon activité montre que 20%, en moyenne, des demandes initiales sont non confirmées. Ce nombre peut être réduit par une bonne communication, des sujets d'emails pertinents et une explication claire sur le site Web. Il faut bien se dire aussi, que les inscriptions non confirmées vont aussi être liées aux tentatives d'inscriptions décrites précédement pour le simple opt-in et que de toute façon ces adresses n'auraient pas été réellement ni exploitables, ni pertinentes pour le business.</li>
</ul>
<p>On notera au passage que les plus gros sites du moment, comme Google par exemple, ne proposent plus que des processus d'inscriptions basés sur l'opt-in confirmé. Un membre qui veut s'inscrire aujourd'hui à un programme fiable, doit se sentir rassuré par ce processus.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2008/10/31/Lemailing-et-vos-droits#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/44La dure vie d'un email ...urn:md5:ecf92be6d64d22b5fe8ff6b133d32de12008-10-29T00:28:00+01:002016-08-01T09:21:26+02:00footcowEmailingemailespfaifiltrespam<p>Il y a encore quelques années, la chaîne de distribution des emails se limitait à quelques étapes. Vous écriviez votre email, cliquiez sur "envoyer", et après quelques transferts, le message était délivré dans la boîte de réception du destinataire comme vous l'aviez composé.</p>
<p>Aujourd'hui, cette chaîne est beaucoup plus complexe. Certaines étapes vont bloquer votre email, d'autres vont l'aider à être délivré. Arriver à envoyer des emails est devenu un véritable problème pour de nombreux expéditeurs de courriers électroniques dont je fais parti dans mon cadre professionnel, je vais donc m'attarder un peu sur mon expérience dans ce domaine que je pratique maintenant depuis une petite dizaine d'années.</p>
<p>En attendant, voici comment la chaîne de livraison s'est allongée au fil des ans, apportant naturellement des difficultés avec chaque nouvelle étape.</p> <p>1. <strong>L'expéditeur.</strong> Tout commence ici. Comment avez-vous géré la création du contenu, le sujet, la gestion de la liste des destinataires, le protocole d'envoi, bref tout ce qui va engendré votre livraison.</p>
<p>2. <strong>Email Service Provider (ESP) ou logiciel d'envoi de courriers électroniques.</strong> Vous ne serez pas automatiquement pénalisé si vous utilisez des logiciels de courriers électroniques bas de gamme ou si vous passez par une société de routage d'emails peu regardante sur votre liste de destinataires. Mais ces choix mènent à être souvent associé à des spammeurs, et l'amalgame se portera rapidement sur votre marque, ou votre site, et naturellement sur la bonne réception de vos campagnes d'emailing.</p>
<p>3. <strong>Agent de transfert de courrier (MTA).</strong> Cette application transmet votre email soit par le biais du fournisseur d'accès Internet (FAI), soit via un autre MTA. Certains MTA créés à l'usage des utilisateurs ne sont pas construits pour traiter des volumes élevés. Ils vont mal gérer les connexions que vous engendrez aux travers de vos envois d'emails. Les MTA développés pour de gros volumes offrent généralement des contrôles de régulation et la gestion de connexions spécifiques, pour répondre aux volumes des FAI, par exemple.</p>
<p>4. <strong>Envoi via un FAI.</strong> Certains commerçants continuent d'envoyer des emails commerciaux à partir de clients de messagerie personnels. Non seulement ces clients ne sont pas adaptés pour de gros volumes de destinataires, mais leurs propres FAI pourraient assimiler leurs ordinateurs à des machines dédiées à l'envoi de spams et ainsi bloquer tout ce qu'ils envoient, y compris les messages personnels.</p>
<p>5. <strong>Outils réseaux.</strong> Des sociétés comme Postini (Google), Barracuda, ou Symantec proposent des solutions d'analyse de trafic à l'entrée des réseaux de FAI, ou de grosses sociétés afin de filtrer le trafic entrant contre les spams, les virus, le phishing et les attaques malveillantes. Vos messages peuvent être retardés ou filtrés si ils contiennent du code de mauvaise qualité ou des scripts, et surtout si ils arrivent dans des volumes importants.</p>
<p>6. <strong>Réception chez les FAI.</strong> Cette étape de la chaîne de livraison des emails peut vous bloquer complètement si vous ne suivez pas les meilleures pratiques de l'emailing. Elle est complexe car elle comprend une multitudes de petites étapes intermédiaires. Les serveurs de messagerie d'entreprise ont également souvent un firewall et des filtres visant à réduire les risques de sécurité. Détaillons ces différentes étapes:</p>
<ul>
<li><strong>Système de réputation.</strong> La plupart des FAI possédant un grand nombre de clients ont un système de réputation qui monitore les adresses IP des émetteurs d'emails en fonction des plaintes remontées par les utilisateurs et du nombre d'emails envoyés à des adresses inconnues. Si le ratio entre les bons et les mauvais destinataires est trop bas, l'adresse IP utilisée pour l'émission des emails ne pourra plus se connecter, on dit qu'elle devient blacklistée.</li>
<li><strong>Codes d'authentification.</strong> Cela permet aux serveurs de réception de savoir si vous êtes autorisé à envoyer des emails depuis votre nom de domaine ou votre adresse IP ou de contrôler que vous êtes bien celui que vous prétendez être. Ils permettent de rejeter les émetteurs qui détournent les adresses IP ou utilisent de relais d'envoi. Les principaux systèmes d'authentification, à ce jour, sont <a href="https://www.openspf.org/" hreflang="en">SPF</a>/<a href="https://www.whoishostingthis.com/resources/sender-id/" hreflang="en">SenderID</a> (AOL/MSN/Hotmail) ou <a href="https://domainkeys.sourceforge.net/" hreflang="en">DomainKeys</a> (Yahoo, Gmail).</li>
<li><strong>Listes noires internes ou externes.</strong> Ceci inclus les systèmes de blacklistages d'adresses emails, de nom de domaines et d'adresses IP que les utilisateurs ont reportés comme spam. Mais aussi les listes noires externes, maintenues par des associations d'utilisateurs ou par des agences spécialisées comme <a href="https://www.spamcop.net" hreflang="en">SpamCop</a>, <a href="https://www.spamhaus.org" hreflang="en">Spamhaus</a>, <a href="https://www.cloudmark.com" hreflang="en">Cloudmark</a>.</li>
<li><strong>Listes blanches internes ou externes.</strong> Pour un FAI sa whiteliste fait en général parti de son système de réputation. Les FAI peuvent également consulter des listes d'émetteurs d'emails certifiés par des sociétés externes comme <a href="https://www.senderscorecertified.com" hreflang="en">Sender Score Certified</a>, <a href="https://www.truste.org/" hreflang="en">TRUSTe</a>, and <a href="https://www.goodmailsystems.com" hreflang="en">Goodmail</a>.</li>
<li><strong>Filtres des FAI.</strong> Les filtres bloquent les emails selon différents paramètres comme du contenu de spam, des fichiers exécutables en pièce jointe et des émetteurs non certifés.</li>
<li><strong>Filtres annexes.</strong> SpamAssassin et d'autres programmes similaires analysent le contenu des emails, le design, le code source et l'émetteur. Ils donnent une note pour chacunes des anomalies rencontrées. Ils rejettent les messages qui vont ressortir de leurs analyses avec un score trop élevé.</li>
<li><strong>Défi / réponse.</strong> Ce système de contrôle d'identité a pour but d'empêcher les courriers non sollicités automatiquement générés par des logiciels générateurs d'adresses emails aléatoires. L'expéditeur doit répondre à un message email automatique avant que l'email puisse être délivrés. Une fois que l'expéditeur répond, son adresse email ou son adresse IP sont ajoutées à la liste blanche du FAI.</li>
</ul>
<p>7. <strong>Destinataires.</strong> Votre email est coupable jusqu'à ce qu'il prouve de son innocence à ses destinataires. Ils vont avoir installés des dispositifs de détection des courriers indésirables ou suppriment simplement les emails qui ne leur inspirent pas confiance :</p>
<ul>
<li><strong>Firewalls de sociétes et autres filtres.</strong> Les grosses sociétés ont souvent maintenant des politiques restrictives sur les emails, en raison avant tout, des problèmes de sécurité. Certaines sociétés interdisent même l'utilisation d'email pour des raisons personnelles et bloquent de façon radicale les messages à tendance commerciales.</li>
<li><strong>Messageries de sociétés.</strong> Comme les serveurs des FAI, elles utilisent les listes noires, blanches et les filtres pour autoriser les émetteurs et les contenus reconnus.</li>
<li><strong>Réglages par défaut des lecteurs d'emails et les filtres.</strong> Maintenant la plupart des clients d'emails bloquent les images automatiquement, ce qui empêche les exécutions automatiques de programmes ou le marquage pour l'expéditeur de la bonne lecture de son email. Beaucoup sont ceux qui ont le volet de prévisualisation d'affichage par défaut. Les webmails suivent la même voie.</li>
<li><strong>Les paramètres utilisateurs et des filtres.</strong> Les utilisateurs peuvent modifier les paramètres par défaut pour autoriser ou bloquer les images, modifier le volet d'aperçu, ou interdire les contenus ou les expéditeurs indésirables.</li>
<li><strong>Programmes anti-spam.</strong> Ces programmes analysent les messages pour trouver les spam ou les contenus dangereux après les filtres des FAI mais avant d'arriver dans la boite de réception. Ils utilisent différentes méthodes comme des règles d'analyses pré-définies ou au travers de l'apprentissage que l'utilisateur va leur avoir fait sur le marquage manuel des emails reçus.</li>
<li><strong>Défi / réponse.</strong> Les utilisateurs qui ont des FAI qui n'utilisent pas le système de défi / réponse peuvent parfois l'installer sur leur propre système pour évincer les émetteurs indésirables.</li>
<li><strong>Liste grise.</strong> La liste grise ou greylisting est une méthode qui consiste à envoyer un message d'erreur temporaire au serveur d'émission, si il n'est pas encore connu par le système, lui indiquant une indisponibilité temporaire et donc de réssayer l'envoi un peu plus tard. Partant du principe que les serveurs de spam ne sont pas conçus pour gérer ce type de cas, les emails indésirables sont bloqués. Une fois réémis par l'émetteur, l'email est alors accepté, et l'adresse est validée par la liste grise.</li>
<li><strong>Bouton Spam.</strong> Les statistiques des FAI indiquent que de nombreux utilisateurs cliquent sur le bouton de Spam pour tous les emails indésirables, qu'il s'agisse réellement un spam ou juste pour se désabonner.</li>
<li><strong>Dossier Spam.</strong> Certains emails qui passent les filtres des FAI sont placés directement dans le dossier de Spam. Ils sont alors effacés automatiquement sauf si l'utilisateur les déplacent manuellement dans sa boîte de réception, et les marque comme non spam ou qu'il ajoute l'émetteur dans sa liste blanche personnelle.</li>
</ul>
<p>Vous en savez maintenant un peu plus sur les différentes étapes par lesquelles passent vos emails ...</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2008/10/21/La-vie-dun-email#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/43L'Optin ne respecte pas la loi !urn:md5:8ae36057463d137cdcf4ee267db9c3d42007-12-16T00:07:00+01:002010-02-21T12:44:25+01:00footcowEmailingdouble optinemailLCENloioptinspam <p><img src="https://www.footcow.com/public/email-hand.jpg" alt="email" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" height="224" width="300" />
Oui, il y a des spammeurs professionnels, des gens dont le seul but est de trouver des milliers d'adresses email pour pousser des communications souvent douteuses sur nos boites email. Il faut savoir utiliser des adresses détournées pour écrire dans les forums publiques pour ne pas se faire pourrir.
Mais, il y a aussi beaucoup trop de spammeurs indirectes, ou involontaires, qui utilisent la LCEN selon leur propre vision d'Internet. Ces sociétés oublient que l'utilisateur qui valide leur formulaire n'est pas forcément le vrai possesseur des informations diffusées. Et là franchement, cela commence à devenir trop facile de se cacher derrière une façon de faire classique, "comme le font les autres", mais qui pourrit le net et ma boîte aux lettres au passage.<br /></p>
<p>L'article de loi est pourtant assez claire, me semble-t-il :<br /></p>
<p><q>Art. L. 33-4-1. - Est interdite la prospection directe au moyen d'un automate d'appel, d'un télécopieur ou d'un courrier électronique utilisant, sous quelque forme que ce soit, les coordonnées d'une personne physique qui n'a pas exprimé son consentement préalable à recevoir des prospections directes par ce moyen.</q></p>
<p>Or, pour exprimer son consentement, il faut être la personne qui le donne ... Il faut donc prouver que l'adresse email renseignée est bien la sienne, et pas celle d'un collègue de bureau que vous aimez chahuter (et je reste poli). La seule solution pour résoudre ce problème, consiste à utiliser la validation de l'adresse email de l'utilisateur qui valide le formulaire. Un email est alors envoyé et nécessite un clic de confirmation et d'approbation de l'utilisateur, et c'est à cette seule condition que l'adresse renseignée est exploitable. C'est ce que les professionnels (oui, les mêmes qu'au dessus) appellent le <strong>double optin</strong>.<br />
<br />
<ins>C'est le seul et unique moyen de respecter la LCEN.</ins><br />
<br />
A bon entendeur.</p>https://www.footcow.com/index.php/post/2007/12/16/LOptin-ne-respecte-pas-la-loi#comment-formhttps://feeds.feedburner.com/FootcowBlog/comments/31